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Avortements “tardifs” : le personnel médical appelé à rompre la loi du silence

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Grégor Puppinck - publié le 01/06/15
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Avec 200 000 signataires, le Centre européen pour le droit et la justice a saisi le Conseil de l’Europe et demande au personnel médical d’être de plus en plus nombreux à témoigner de ces infanticides néonataux en Europe.

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Laisser des enfants agoniser sans soins, ou les tuer, simplement parce qu’ils ne sont pas désirés, est inhumain… “Ce n’est pas un avortement “tardif” mais de l’infanticide !”, dénonce le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) qui a saisi le Conseil de l’Europe pour qu’il enquête sur la situation de ces enfants et y mette un terme. Infirmières, sages-femmes et médecins d’Europe sont appelés à rompre l’omerta en signant la plus grande pétition jamais adressée au Conseil de l’Europe.
 
Selon un nouveau communiqué de Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ, “chaque année en Europe, de nombreux enfants naissent vivants lors d’avortements, en particulier quand ils sont pratiqués au-delà de la 20e semaine de grossesse. Ces enfants sont le plus souvent abandonnés à la mort sans soins, luttant pour respirer pendant parfois plusieurs heures, ou tués par injection létale ou asphyxie, puis jetés avec les déchets biologiques. Avec les 200 000 signataires de la pétition contre les infanticides néonataux, l’ECLJ a saisi le Conseil de l’Europe notamment pour qu’il enquête sur la situation de ces enfants, et réaffirme leur droit aux soins.

Au Canada, 622 enfants sont nés vivants après des avortements entre 2000 et 2011, et 362 entre 2001 et 2010 aux États-Unis où une loi a été adoptée depuis pour protéger ces enfants. En Europe, le tabou demeureces faits sont maintenus cachés. Contre la pétition, des députés soutiennent que ces faits n’existent pas ! Suite au scandale provoqué par la révélation en 2005 que 66 enfants ont survécu à leur avortement pendant parfois plus de dix heures au Royaume-Uni, les autorités ont décidé de ne plus publier ces statistiques.

Mais quelques médecins et des sages-femmes commencent à témoigner. Ainsi, en Suède, le docteur Andrea Kischkel rapporte qu’une petite fille est née vivante le 1er mars 2014 à 19 h 55 lors d’un avortement pratiqué à 22 semaines et 3 jours à l’hôpital de Gällivare. Les sages-femmes ont reçu ordre de ne pas informer le pédiatre de garde. L’enfant n’a pas reçu de soins, en particulier pour soulager la douleur causée par le recours aux ventouses. Une sage-femme a entouré l’enfant dans des serviettes chaudes et a attendu jusqu’à son décès, près d’une demi-heure plus tard.

C’est le moment pour les infirmières, sages-femmes et médecins d’oser témoigner et de rompre l’omerta. Adressez-nous votre témoignage afin de le présenter au Conseil de l’Europe. Nous pouvons préserver votre anonymat si vous le souhaitez : ecljofficiel@gmail.com
 
Comme tout enfant prématuré, ces enfants méritent de recevoir des soins !
Nous comptons sur vous !
 
Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ
Faites signer la pétition / Consulter le dossier remis à l’APCE
 

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