Selon un nouveau bilan, le séisme a dépassé les 4 300 morts et 8 000 blessés. Des milliers de personnes sont encore portées disparues dont au moins 674 Français.
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Le Népal continue de trembler et les fortes secousses qui agitent encore le territoire – 45 en 24 heures – pourraient durer une quinzaine de jours, préviennent les sismologues trois jours après le terrible tremblement de terre de magnitude 7,9 qui a fait le 26 avril plus de 4 300 morts et près de 8 000 blessés entre Katmandou et la ville de Pokhara, selon un dernier bilan. Tout le pays semble avoir été touché, soit 8 millions de personnes selon l’Onu qui estime à un million et demi le nombre de personnes manquant de nourriture, d’eau et d’abris.
Le réseau Caritas mobilisé
« La situation est grave, vraiment grave », confirme Pius Perumana, le directeur de Caritas Népal au micro de Radio Vatican. Celui-ci craint de voir le bilan total dépasser les 6 000 morts, beaucoup d’habitants étant restés coincés sous des immeubles et maisons qui risquent de s’écrouler à chaque instant. « Je voudrais faire remarquer que le séisme a eu lieu de jour et au cours d’une festivité, surprenant donc de nombreuses personnes en plein air. Cela a évité un nombre encore plus grand de victimes », relève-t-il par ailleurs dans un entretien à Fides. Tout le réseau Caritas est mobilisé dans les opérations de secours. Des tentes, bouteilles d’eau, produits d’hygiène et autres matériels de première urgence sont distribués. Le Secours catholique-Caritas France a immédiatement débloqué une première aide de 50 000 euros et lancé un appel aux dons (Don possible en ligne). Selon l’UNICEF, plus de 900 000 enfants népalais ont un besoin urgent d’assistance humanitaire.
Sans nouvelles de 674 Français
Des milliers de personnes sont encore portées disparues. Parmi celles-ci, au moins 674 Français a indiqué lundi 27 avril le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Romain Nadal. Les autorités françaises ont compté au moins deux Français parmi les victimes, et une dizaine de blessés. Dimanche, le centre de crise mis en place par le Quay d’Orsay avait déjà reçu plus de 7 000 appels. Ce centre est joignable au 01 43 17 56 46.
Les équipes de secours ne perdent pas espoir de trouver des survivants sous les décombres, tout comme les réseaux sociaux qui sont mobilisés depuis dimanche. Pour retrouver un proche disparu, Google a relancé son outil Person Finder, mis en place en 2010 après le tremblement de terre à Haïti. Facebook a aussi réactivé son outil de Contrôle d’absence de danger, qui permet de savoir si l’un de vos amis se trouve dans la zone touchée par le séisme. Des initiatives individuelles se mettent aussi en place sur les réseaux sociaux, où les familles partagent des appels à témoins dans l’espoir de retrouver leurs proches, ou du moins d’obtenir des informations (Huffington Post).
Une messe de suffrage pour les victimes du séisme a été célébrée lundi par le vicaire apostolique du Népal, Mgr Paul Simick, qui a invité les fidèles népalais à « un effort de réconfort et de solidarité, pour montrer la Miséricorde aimante du Père ». De nombreux temples hindous et monastères bouddhistes ont été endommagés. À Katmandu, une église protestante s’est effondrée, tuant environ 70 fidèles présents à l’intérieur. Comme cela a été indiqué à Fides, les églises, les écoles et les structures catholiques n’ont pas subi de graves dommages.