Daniel Ramos, de la Communauté catholique Shalom, dresse un portrait éloquent des martyrs de notre temps, ces « saints des derniers temps », comme disait saint Louis-Marie Grignion de Montfort.
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« Les saints des derniers temps surpasseront les saints des autres époques de l’Église comme le cèdre surpasse en taille les autres arbres » (saint Louis-Marie Grignion de Montfort). Nous voici dans le troisième millénaire ! Et je pense que l’Église s’est préparée à ce nouveau millénaire avec beaucoup de sainteté, entraînée et inspirée par l’Esprit Saint pendant le dernier siècle : 70 millions de martyrs pour la foi (plus que tous les autres siècles réunis !) ; des saints d’une sainteté immense, tels que la Bienheureuse Élisabeth de la Trinité, saint Maximilien Kolbe, le Bienheureux Karl Laisner, sainte Édith Stein, la Servante de Dieu Claire de Castelbajac, les Saints-Pères Pie XII, Jean XXIII, Paul VI, Jean Paul Ier, Jean Paul II, sainte Thérèse des Andes, le couple de bienheureux Luigi et Maria Quattrocchi, sainte Jeanne Beretta Molla, saint Padre Pio, la Servante de Dieu Marthe Robin, le Bienheureux Charles de Foucauld, les sept moines martyrs de Tibhirine, en Algérie, les voyants de Fatima, la Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta, le roi Baudouin de Belgique qui fut un gouvernant chrétien exemplaire, le médecin Jérôme Lejeune qui découvrit la cause de la trisomie 21, tous les enfants martyrs innocents qui ont été tués par avortement, le Bienheureux Pier Giorgio Frassatti, Dom Oscar Romero, assassiné en Amérique centrale au seul motif d’avoir défendu les pauvres, le jeune séminariste vietnamien Marcel Van, mort en camp de « rééducation », sainte Maria Goretti, morte pour la chasteté, par refus d’être violée et qui a pardonné à son tueur avant de mourir, et toute la foule innombrables d’hommes et de femmes qui ont vécu héroïquement et parfois très discrètement leur foi dans le siècle qui s’achève. Ces hommes et ces femmes que nous avons côtoyées, qui ne sont pas aussi connus que les personnes citées ci-dessus, mais qui ont donné leur vie pour le Seigneur d’une façon inconditionnelle.
Pensons aussi à tous ces jeunes qui ont vécu héroïquement la chasteté dans leur cœur qui a débordée dans la continence avant le mariage et la fidélité après celui-ci. Dans une société qui vend le corps comme une marchandise, ils ont osé demeurer fidèles au désir d’un amour non purement superficiel, mais profond, digne d’eux-mêmes ! Lire la suite sur le site de la Communauté catholique Shalom