Ayham al-Ahmad, le pianiste porteur d’espoir auprès des réfugiés de Yarmouk, ne renonce pas : installé sur le toit des maisons détruites, il continue de jouer.
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Un autre son que les bombardements
Ils ont brûlé son piano, mais lui, Ayham al-Ahmad, connu pour son audace, n’a pas renoncé pour autant. Il continue de jouer, non plus dans les rues, mais sur les toits des maisons détruites. « C'est important de sortir du désespoir que nous vivons », explique-t-il aux divers médias qui l’interrogent sur sa ténacité. Quand il joue, le jeune pianiste a le sentiment d’insuffler un peu d’humanité autour de lui, d’apporter un autre son que celui « des bombardements d’avion et des mitraillette » aux oreilles des habitants. Avec sa musique, il se fait le porte-parole de leurs souffrances ; leur donne l’impression qu’il existe « encore du bien dans cette vie ».
Le 17 avril dernier, le jeune Palestinien avait essayé avec une poignée d’amis, de déplacer tous les instruments hors du camp pour les sauver de la menace qui pesait sur eux. Et c’est en essayant de sortir du camp, à un poste de contrôle tenu par les islamistes, qu’ils ont été arrêtés avec leur camion. Les extrémistes ont aussitôt mis le feu au camion, brûlant tous les instruments se trouvant à l’intérieur.