separateurCreated with Sketch.

Syrie : À Yarmouk, l’État islamique brûle le piano de l’espoir

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Isabelle Cousturié ✝ - aleteia - publié le 24/04/15
whatsappfacebooktwitter-xemailnative

Ayham al-Ahmad, le pianiste porteur d’espoir auprès des réfugiés de Yarmouk, ne renonce pas : installé sur le toit des maisons détruites, il continue de jouer.

Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.


Je donne en 3 clics

*don déductible de l’impôt sur le revenu

La lutte impitoyable des miliciens du pseudo État islamique (EI) contre l’art et la culture se poursuit. Après la destruction de sites archéologiques, musées et bibliothèques, l’EI est passé à celle des instruments de musique. Le piano d’Ayham al-Ahmad, le pianiste de l’espoir devenu une légende dans le grand camp de réfugiés palestiniens et syriens à Yarmouk, aux portes de Damas, n’a pas été épargné.

 
Un autre son que les bombardements

Depuis le 1er avril, les 18 000 réfugiés du camp de Yarmouk sont pris en étau entre, d'un côté, les miliciens de l'autoproclamé État islamique, qui ont pris possession d’une grande partie du camp et, de l'autre, les forces gouvernementales qui maintiennent le siège à l’extérieur, au point de rendre pratiquement impossible la sortie des civils.
 
Ils ont brûlé son piano, mais lui, Ayham al-Ahmad, connu pour son audace, n’a pas renoncé pour autant. Il continue de jouer, non plus dans les rues, mais sur les toits des maisons détruites. « C'est important de sortir du désespoir que nous vivons », explique-t-il aux divers médias qui l’interrogent sur sa ténacité. Quand il joue, le jeune pianiste a le sentiment d’insuffler un peu d’humanité autour de lui, d’apporter un autre son que celui « des bombardements d’avion et des mitraillette » aux oreilles des habitants. Avec sa musique, il se fait le porte-parole de leurs souffrances ; leur donne l’impression qu’il existe « encore du bien dans cette vie ».

 

Le 17 avril dernier, le jeune Palestinien avait essayé avec une poignée d’amis, de déplacer tous les instruments hors du camp pour les sauver de la menace qui pesait sur eux. Et c’est en essayant de sortir du camp,  à un poste de contrôle tenu par les islamistes, qu’ils ont été arrêtés avec leur camion. Les extrémistes ont aussitôt mis le feu au camion, brûlant tous les instruments se trouvant à l’intérieur.

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Aleteia vit grâce à vos dons

Permettez-nous de poursuivre notre mission de partage chrétien de l'information et de belles histoires en nous soutenant. 

Profitez de cette fin d'année pour bénéficier d'une déduction de 66% du montant de votre don sur l'impôt sur le revenu en 2024.

Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !