Dans les Cahiers Libres, retour sur le courage du pape François, qui n’a pas hésité le week-end dernier à parler de « génocide arménien » malgré la pression turque.
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
Le courage politique. Voilà une qualité que le monde attend de ses dirigeants. Malheureusement, je ne voudrais pas tomber dans un pessimisme très générationnel mais force est de constater que pratiquement tous les dirigeants en sont dépourvus. Tous ? Non. Une petite cité romaine abrite en son sein un vieil homme tout de blanc vêtu, imparfait comme tous les autres hommes, mais qui résiste à la tentation de taire des mots fâcheux qui pourraient froisser certains.
Ce week-end, au Vatican, ce qui s’est passé n’était pas une petite provocation médiatique dont le but était de dépoussiérer une communication que d’aucuns jugeraient dépassée. Non. Ce week-end, le pape François – et toute l’Église avec lui – avec piété et panache, a honoré la mémoire d’un peuple dont l’histoire restera à jamais marquée du sceau sanglant de la barbarie humaine.
« Le premier génocide du XXe siècle a frappé votre peuple arménien – première nation chrétienne –, avec les Syriens catholiques et orthodoxes, les Assyriens, les Chaldéens et les Grecs. » « Il n’y a pas de famille arménienne, encore aujourd’hui, qui n’a pas perdu un être cher dans ces événements : ce fut vraiment le "Metz Yeghern", le "Grand Mal", comme vous avez appelé cette tragédie. » « De nombreux Arméniens ont été capables de prononcer le nom du Christ jusqu’à l’effusion du sang ou en mourant d’inanition pendant l’exode interminable auquel ils furent contraints par les Turcs. »
Des mots forts qui rétablissent une vérité humaine et historique que la Turquie négationniste refuse de reconnaître, continuant ainsi à appuyer sur les plaies afin qu’elles ne cicatrisent pas. Lire la suite sur les Cahiers Libres