L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) est formelle : c’est bien le vaccin contre la gastro-entérite qui est à l’origine de la mort de deux nourrissons, confirmant une information du Canard enchaîné.
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L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) l’a confirmé au Parisien : le Rotarix (GlaxoSmithKline/GSK) et le RotaTeq (Sanofi Pasteur MSD) ont provoqué une obstruction intestinale chez deux nourrissons décédés en 2012 et 2014. Prescrits pour des nouveau-nés âgés de 6 semaines et 6 mois, ces deux vaccins sont autorisés depuis 2006. Ces dernières semaines, la vaccination contre la gastro-entérite des nourrissons était encore recommandée par le Haut Conseil de la santé publique.
Un nombre « préoccupant » d’effets indésirables
Pourtant, un bilan remis fin 2014 à l’ANSM pointe le nombre « préoccupant » d’effets indésirables : 508 cas ont été relevés, dont 201 considérés comme « graves ». Des courriers sont partis aujourd’hui à l’adresse de 160 000 professionnels de santé, afin qu’ils « sensibilisent les familles sur ces signes survenant dans le mois suivant la vaccination », précise l’agence médicamentale.
Un million de doses ont à ce jour été vendues. Un bénéfice non-négligeable pour les sociétés pharmaceutiques. En effet, le prix des deux doses du vaccin Rotarix en France s’élève à 180 euros, et à plus de 230 euros pour les trois doses du Rotateq. Environ 10% des bébés sont vaccinés en France, ce qui représenterait, de 2006 à 2014, pas moins de 491 000 nourrissons concernés.