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Bruxelles : Le chemin de croix porté par les étrangers

<a href="http://www.shutterstock.com/pic.mhtml?id=258573977&src=id" target="_blank" />4th Stations of the Cross, Jesus meets His Mother</a> © Zvonimir Atletic / Shutterstock

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Arthur Herlin - publié le 03/04/15
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Pour la deuxième année consécutive en Belgique, des fidèles issus des communautés étrangères font revivre le chemin de croix. Un rituel qui se fait de plus en plus rare en Europe occidentale.

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Ils sont Polonais, Sud-Américains, Irlandais ou Africains et, ensemble, ils constituent un échantillon de la population immigrée de Belgique. Motivés par une forte pratique religieuse dans leur pays, ils font revivre la tradition du chemin de croix à Bruxelles. Pendant six semaines consécutives, des fidèles de chacune de ces communautés se sont réunis dans le partage, la prière et l’intériorité. L’occasion, d’après Irmina Nockiewicz une jeune organisatrice polonaise, de «  vivre les dernières heures de la vie de Jésus. Pour se convertir, se confesser, se laver de ses péchés pour monter vers Pâques ».  
 

« Venez à moi, vous qui êtes fatigués »

Les initiateurs du projet ont intégré des temps de réconciliation en présence de prêtres. L’assemblée pouvait en parallèle s’approcher de la croix et la vénérer à sa manière et écrire une intention confiée à la prière des sœurs carmélites de Bruxelles. Pour Irmina Nockiewicz, le programme se devait d’être à la hauteur du « fardeau de chacun ». Selon la jeune femme, « plus les problèmes se multiplient, plus cette invitation évangélique devient d’actualité… Jésus est capable d’éveiller la joie de la foi, comme une confiance secrète mais ferme, même au milieu des pires soucis », se réjouit-elle. 

Le verset de l’Évangile qui fait figure de thème principal, n’a pas été choisi par hasard : « Venez à moi, vous qui êtes fatigués et ployez sous le fardeau et je vous soulagerai » (Mt 11, 28). Pour le père Jean-Louis Van Wymeersch, de la communauté de la Viale Europe, ce chemin de croix est dans le ton : vecteur à la fois d’unité et d’espérance : « Quand on écoute les gens, on remarque qu’ils passent par des moments difficiles, qu’ils portent des choses lourdes. Se rendre compte que le Christ passe par la souffrance et vient nous rejoindre à cet endroit-là, cela guérit et nous redonne le ton juste pour porter nos propres épreuves ».

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