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L’ONU et le Saint-Siège dénoncent les crimes de Boko Haram

Soldiers stand guard on the side of a church which was targeted by a suicide attacker who detonated a car filled with explosives, in Kaduna, Nigeria, on October 28, 2012. The suicide bombing sparked fierce reprisals that saw a Christian mob burn a man alive in day of a bloody of violence that left at least 10 people dead and 145 wounded. Christian youths took to the streets of the northern city of Kaduna with machetes and sticks after the blast, targeting those they believed to be Muslims as anger again boiled over due to repeated church bombings in recent months. AFP PHOTO / STRINGER

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Philippe Oswald - publié le 02/04/15
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Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU adopte une résolution appelant la communauté internationale à soutenir les pays africains contre le groupe islamiste nigérian Boko Haram, de concert avec le Saint-Siège.

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Une résolution déposée par le groupe des pays africains du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a été adopté jeudi1er avril.  Elle appelle la communauté internationale à « fournir un soutien actif et multiforme au Cameroun, au Tchad, au Niger, au Nigeria et à tout autre pays affecté par les actions du groupe terroriste Boko Haram, à leur demande, et en collaboration étroite avec leurs gouvernements respectifs ». Elle souligne que les terroristes ont fait périr  « au moins 15.000 personnes » depuis 2009. « D’innombrables enfants, femmes et hommes ont été enlevés, victimes de sévices et recrutés de force. Des femmes et filles ont été visées par des abus particulièrement terrifiants, des villages et villes entiers ont été rasés, détruits » a rappelé  le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, en ouvrant la réunion. Il a évoqué de « possibles crimes de guerre et crimes contre l’humanité » (Le Figaro).

Pour une nouvelle donne politique

Mais M. Zeid a aussi demandé aux pays africains engagés dans la lutte contre Boko Haram de respecter les droits de l’Homme, évoquant des d’informations « crédibles » sur des exactions commises par les forces de sécurité du Nigeria et d’autres pays africains. Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme a également souligné que la lutte contre la menace que fait planer le groupe terroriste dans la région, passe par une nouvelle donne politique, économique et sociale : « Les inégalités profondes, la corruption et la marginalisation (…), génèrent naturellement des mécontentements. Et plus les gens sont marginalisés et désespérés, plus ils sont susceptibles de se tourner vers des mouvements radicaux et violents », a expliqué M. Zeid (Centre d’actualités de l’ONU).
Le Saint-Siège, par la voix de son observateur permanent auprès des Nations unies à Genève, Mgr Silvano Tomasi, a lui aussi dénoncé la multiplication des « crimes » de Boko Haram et déploré que ces groupes islamistes se développent « comme un cancer » avant d’appeler à « une action rapide » pour le mettre hors d’état de nuire (cath.ch).

« Débarrasser la nation de la terreur »

Cette réunion extraordinaire du Conseil avait été convoquée à la demande des pays africains et d’autres pays dont la France et la Russie.  La résolution votée à cette occasion demande à la communauté internationale d’apporter une « assistance technique » à la Force multinationale mixte de l’Union africaine engagée contre Boko Haram et  stipule que l’assistance portée aux pays affectés se fasse « à leur demande » et « en collaboration étroite avec leurs gouvernements respectifs » (TV5).
Au Nigéria, aussitôt élu, le nouveau président Muhammadu Buhari (musulman) s’est engagé, à « débarrasser la nation de la terreur » que fait règner le groupe islamiste dans le nord du pays (Le Monde).
 
 
 

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