Les chefs de la diplomatie des grandes puissances et de l’Iran pourraient annoncer mardi un accord sur le programme nucléaire iranien.
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Verrait-on le bout de plus de 12 ans de négociations ? Les négociations progressent sérieusement autour du programme nucléaire iranien. Réunis à Lausanne, en Suisse, les ministres des Affaires étrangères des grandes puissances du groupe 5+1 (États-Unis, Chine, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne) et le chef de la diplomatie d’Iran, Mohammad Zarif, se sont donnés jusqu’au mardi 31 mars pour trouver un terrain d’entente.
La colère d’Israël
Téhéran affirme que son programme nucléaire est uniquement à but pacifique alors que les puissances occidentales le soupçonnent de cacher une volonté de se doter de l’arme nucléaire. L’annonce d’un accord imminent a provoqué la colère de Benjamin Netanyahu. Le Premier ministre israélien a multiplié les déclarations alarmistes, affirmant que ce projet était « dangereux ». Selon lui, « l’axe Iran-Lausanne-Yémen, est une menace pour toute l’humanité et doit être stoppé ». Le vice-ministre des Affaires étrangères israëlien, Tzahi Hanegbi, un proche de Benjamin Netanyahu, a proclamé à la radio qu’« Israël ne se sentira pas lié par un accord conclu par d’autres et saura se défendre dans toutes les situations ».
L’objectif prioritaire des discussions de Lausanne est de parvenir à un accord complet d’ici fin juin. La première mesure doit contraindre l’Iran à réduire, sur une période de plus de dix ans, ses capacités nucléaires. La république islamique manquerait alors d’uranium enrichi pour pouvoir fabriquer une bombe atomique. En échange, la communauté internationale s’engage à lever graduellement les sanctions qui asphyxient son économie. Si un accord est trouvé mardi 31 mars, le groupe 5+1 et l’Iran commenceront la rédaction d’un texte final qui devrait être ratifié fin juin.