Au cours d’une réunion de l’ONU sur la situation en Ukraine, un porte-parole du Saint-Siège a appelé à respecter le cessez-le-feu.
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Le cessez-le-feu, entré en vigueur avec les accords de Minsk 2 le 15 février, tient en Ukraine mais reste très fragile. Le 22 mars dernier, un tir d’obus a fait au moins sept blessés dans le village de Pisky alors qu’une équipe d’observateurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) était présente dans la ville. Dans le même temps, des combats sporadiques ont lieu quasi quotidiennement près du port stratégique de Marioupol, où les deux parties s’accusent mutuellement de violer la trêve.
Réponse diplomatique
Pourtant, de nombreux efforts sont réalisés pour maintenir cette paix fragile : en Europe, certains pays ont multiplié les manœuvres diplomatiques. De son côté, l’OSCE doit renforcer sa mission d’observation, en portant à 1 000 le nombre de ses inspecteur en Ukraine. Le Saint-Siège s’est félicité des mesures prises pour faire respecter le cessez-le-feu, à travers la voix de son observateur permanent auprès des Nations Unies, Mgr Sylvano Tomasi. Lors d’une réunion à Genève (Suisse) sur la situation en Ukraine devant le Conseil des droits de l’homme, celui-ci a jugé que la trêve était
« une condition essentielle pour arriver à des solutions politiques exclusivement par le dialogue et la négociation ».
Une déclaration du Saint-Siège qui intervient deux jours après que le Congrès américain a permis l’envoi d’armes létales à l’armée ukrainienne. En réaction, Mgr Silvano Tomasi a souligné « la nécessité cruciale pour toutes les parties de mettre en œuvre les décisions prises par l’ONU, l’OSCE et d’autres organisations compétentes ».