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Délai de réflexion : sortir de l’émotion
Ce temps de réflexion serait « infantilisant et stigmatisant » selon la députée Coutelle. Notre droit prévoit pourtant un tel délai dans de nombreux actes de la vie quotidienne. Est-il infantilisant ? Non, il tient compte de ce que, comme être humains, nos émotions sont parfois si intenses qu’elles risquent d’obscurcir notre jugement. L’enthousiasme, la séduction face au vendeur à distance… ou la tristesse ou la peur.
On s’obstine à croire que l’IVG est un acte libre et non déterminé. Nombre de femmes témoignent cependant de contraintes fortes :
« Si je ne le fais pas, mon copain va me lâcher » (et sa variante fréquente : « Mon mec est parti quand il a appris que j’étais enceinte »), « Ma famille va me rejeter : je ne suis pas mariée... », « Je sors de l’échographie, le docteur m’a dit qu’il y avait 5% de chances qu’il soit trisomique », « Impossible d’envisager des études/une carrière avec un bébé ».
Impossible ? Peut-être… ou pas. Le temps court favorise la peur, accule et enferme car il ne laisse pas l’opportunité de percevoir des ouvertures, des solutions. Il ne laisse pas la place au dialogue, qui pourrait ouvrir des possibilités jusque-là insoupçonnées. Qui, parmi nous, n’a pas en tête une décision prise sous le coup de l’émotion ? Sommes-nous tous des enfants ? Non, simplement des personnes humaines, qui ne sont pas purs intellect et volonté, mais aussi faits d’émotions. Lire la suite sur les Cahiers Libres