separateurCreated with Sketch.

Les chrétiens du Japon honorés

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Arthur Herlin - publié le 15/03/15
whatsappfacebooktwitter-xemailnative

Ils sont Japonais, chrétiens et ont vécu cachés pendant 250 ans : ce sont les « Kakure Kirishitan », les chrétiens cachés. Du 14 au 17 mars, l’Église du Japon leur rend un hommage sans précédent.

Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.


Je donne en 3 clics

*don déductible de l’impôt sur le revenu

Etre chrétien et japonais a longtemps été dangereux, voire impossible. Les empires successifs ont traqué toute forme de culte et persécuté les fidèles depuis leur implantation sur l’île. L’évêque de Niigata, Mgr Isao Kikuchi Tarcisio, compte beaucoup sur les prochaines cérémonies pour honorer ces chrétiens qui doivent, selon lui « figurer dans les livres d’histoire », même s’il ne se fait pas d’illusion : « Les difficultés sont nombreuses, il est très difficile de parler de religion dans ce pays, mais nous devons travailler encore plus dur que nos prédécesseurs. ».

Contacté par Aleteia, Cinto Busquest, spécialiste du dialogue interreligieux, a vécu 17 ans au Japon. Pour lui, la survie de la communauté chrétienne du japon, tient du miracle : « La particularité des chrétiens cachés du Japon est que durant 250 ans ils ont baptisé et transmis la foi de père en fils, sans prêtre et dans la totale adversité. Cela illumine et encourage les laïcs de l’Église de ce XXIe siècle à prendre leurs responsabilités en tant que sujets actifs de l’évangélisation ».

Aux origines, un missionnaire français

Présente depuis le XVIe siècle, la pratique religieuse n’a vraiment émergé des ténèbres qu’après l’inauguration de l’Église de Oura (près de Nagasaki) en 1865, accordée par le gouvernement de Tokyo aux missionnaires français. Dans l’Église, le père missionnaire Petitjean, qui devint plus tard le premier évêque de Nagasaki, priait, quand un groupe de paysans entrèrent en demandant s’il était possible de venir saluer Jésus et sainte Marie. Le prêtre leur raconta l’histoire de sa communauté chrétienne, toujours fidèle à Rome et présente dans le pays depuis le XVIe siècle, malgré les persécutions incessantes. Une communauté parfois oubliée, mais dont le pape François ne manque pas de rappeler régulièrement « le bon exemple ».

Notre photo : Esquisse japonaise représentant des martyrs chrétiens

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Aleteia vit grâce à vos dons

Permettez-nous de poursuivre notre mission de partage chrétien de l'information et de belles histoires en nous soutenant. 

Profitez de cette fin d'année pour bénéficier d'une déduction de 66% du montant de votre don sur l'impôt sur le revenu en 2024.

Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !