Après le désert, suivons ce dimanche Jésus sur la montagne où le Père lève le voile sur son projet de Salut en transfigurant son Fils.
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Chaque Carême, l’Église propose de faire avec Jésus un pèlerinage intérieur de 40 jours. Nous retournons aux sources de l’histoire du Salut. Nous rencontrons différents personnages, visitons des lieux de la Palestine, renouons avec la prière.
Dimanche dernier, nous étions au désert avec Jésus ; au deuxième dimanche de Carême nous nous retrouvons sur la montagne, où le Christ laisse entrevoir sa victoire pascale devant Pierre, Jacques et Jean. Le Père lève le voile sur son projet de salut en transfigurant son Fils. Ce projet d’amour nous est raconté dans l’Évangile qui est en lui-même une force de transfiguration pour nous et le monde. En méditant l’Évangile, nous sommes transformés. En suivant Jésus, nous sommes transfigurés. « Qui regarde vers lui resplendira », dit-on dans un psaume.
Revenir sans cesse à l’Évangile
L’Évangile était le précieux guide de Thérèse de Lisieux. Elle le portait sur son cœur, s’en servait dans ses oraisons pour mieux s’offrir au feu transformant de la miséricorde divine. À la fin du Manuscrit C de son Histoire d’une âme, donc peu de semaines avant son entrée dans la vie le 30 septembre 1897, elle écrit : « Je n’ai qu’à jeter les yeux dans le St Évangile, aussitôt je respire les parfums de la vie de Jésus et je sais de quel côté courir ». Elle saisit, bien avant Vatican II, jusqu’à quel point Jésus est présent dans sa parole : « Garder la parole de Jésus, voilà l’unique condition de notre bonheur, la preuve de notre amour pour lui. Mais qu’est-ce donc que cette parole ?… Il me semble que la parole de Jésus, c’est lui-même… Lui, Jésus, le Verbe, la "Parole de Dieu" » (Œuvres complètes, p. 498). Lire la suite sur le blogue de Jacques Gauthier