Une icône de style copte représente les 21 jeunes égyptiens assassinés le 15 février par les djihadistes de Daesh.
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Elle est l’œuvre d’un artiste égypto-américain Tony Rezk. « Cette icône a sans doute été dessinée en partie de manière numérique, car les visages tous identiques semblent avoir été dupliqués », explique dans La Croix Marie-Gabrielle Leblanc, historienne d’art, journaliste et familière de l’Église copte. « Au centre, on distingue le visage plus foncé de l’unique Soudanais », poursuit-elle. Et dans le fond, les vagues stylisées rappellent que les 21 Égyptiens ont été assassinés sur une plage libyenne. Les victimes portent l’étole rouge du martyre (portée également par les anges et par le Christ), par-dessus un habit orangé rappelant la combinaison orange que les terroristes islamistes mettent à leurs victimes avant de les décapiter.
Leurs derniers mots ont été pour le Christ
Le 15 février 2015, le monde découvrait avec horreur une vidéo signée par le groupe État islamique (EI) montrant la décapitation de 21 Égyptiens de confession chrétienne copte, kidnappés en Libye. Les coptes trucidés par les djihadistes se réclamant du prétendu État islamique en Libye sont morts en prononçant le nom du Christ. C’est ce que confirme à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Antonios Aziz Mina, évêque copte catholique de Gizeh. « La vidéo qui montre leur exécution, indique l’évêque égyptien, a été construite comme une mise en scène cinématographique terrifiante, dans le but de répandre la terreur. Et pourtant, dans ce produit diabolique de la fiction et de l’horreur sanguinaire, on voit que certains des martyrs, au moment de leur mise à mort barbare, répètent : “Seigneur Jésus-Christ”. Le nom de Jésus a été le dernier mot qui est venu sur leurs lèvres. Comme dans la passion des premiers martyrs, ils s’en sont remis à Celui qui, peu après, les aurait accueillis. Ils ont ainsi célébré leur victoire, une victoire qu’aucun bourreau ne pourra leur enlever. Ce nom murmuré au dernier instant a été comme le sceau de leur martyre. » Lire la suite sur Infocatho.be