Selon certains médias camerounais, Paris a pour le moins une politique ambiguë vis-à-vis de la secte islamiste.
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Le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, a réaffirmé la disponibilité de la France à appuyer les pays africains menacés par la secte islamiste Boko Haram, au cours de la visite qu’il a effectué les 21 et 22 février au Tchad, au Cameroun et au Niger.
Uranium et pétrole en ligne de mire
Sur certains organes de presse camerounais, s’insinue cependant le doute que Paris ait pour le moins une politique ambiguë vis-à-vis de Boko Haram. La France entendrait en fait profiter de l’urgence provoquée par Boko Haram pour renforcer ses liens avec les anciennes colonies de la zone et en particulier avec le Cameroun, où auraient récemment été découvertes d’importantes ressources en uranium et en pétrole.
Huit combattants français au sein de Boko Haram
Selon des informations non confirmées, en janvier, l’armée camerounaise aurait capturé, dans les rangs de Boko Haram, huit ressortissants français, peut-être mercenaires. Paris exercerait actuellement des pressions sur les autorités camerounaises pour en obtenir l’extradition. La secte islamiste s’est entre-temps rendue responsable d’un nouvel attentat atroce sur le marché de la ville nigériane de Potiskum, dans le Nord-Est du pays, attentat dans le cadre duquel une fillette d’à peine 7 ans a déclenché la bombe qu’elle portait sur elle, tuant cinq personnes et en blessant 19 autres.