Encore un Français parmi les djihadistes morts au combat. Quant aux otages, le sort des survivants inspire les plus vives inquiétudes après la confirmation de la mort de Kayla Mueller.
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Le prétendu État islamique a annoncé mercredi 11 février la mort de trois djihadistes kamikazes dans des attentats suicide en Irak. Parmi eux, Abou Talha Al-Faransi : « le Français ». Il aurait lancé un camion piégé contre une caserne de miliciens chiites de la base de Speicher, au nord de la ville de Tikrit, que contrôle l’EI. Ce serait le 74e ressortissant français tué au combat, puisque le ministère de l’Intérieur faisait état en janvier de 73 Français morts « sur le théâtre d’opérations terroristes » en Syrie et en Irak (Le Monde).
Dans « l’usine à otages »
Combien reste-t-il d’otages entre les griffes de l’État islamique ? Kayla Mueller, dont la mort annoncée par ses ravisseurs a été confirmée par la Maison-Blanche (Aleteia), faisait partie d’un groupe de 23 Occidentaux détenus dans l’« usine à otages » d’Alep dont les quatre journalistes français libérés en avril 2014 – le djihadiste français Medhi Nemmouche, l’auteur de la tuerie au musée juif de Bruxelles en mai 2014, avait été l’un de leurs geôliers (Aleteia).
Kayla Mueller était officiellement la dernière survivante des otages américains de Daech. Mais pour les autres, impossible de connaître leur nombre et leur identité : les autorités de leurs pays ne veulent pas ajouter aux périls qu’ils courent par une surexposition médiatique (Le Figaro).
Une seule certitude, dix otages ont été tués : quatre Américains (James Foley, Steven Sotloff, Peter Kassig et Kayla Mueller), deux Britanniques (David Cawthorne et Alan Henning), un Russe (Sergey Gorbunovet), les deux journalistes japonais décapités le mois dernier, et le pilote jordanien brûlé vif dans une vidéo insoutenable mise en ligne par Daech le 3 février (Aleteia).