Cette fête de Notre-Dame de Lourdes est aussi, grâce à saint Jean-Paul II, consacrée aux personnes malades du monde entier.
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Jean-Paul II a institué le 11 février Journée mondiale des malades. C’est également la fête de Notre-Dame de Lourdes. Cette Journée des malades me rappelle Blandine Leduc, décédée un matin d’avril à l’âge de 93 ans.
Blandine vivait dans un centre pour personnes âgées de Gatineau et n’avait pas d’enfant. Mon épouse et moi lui rendions visite régulièrement et lui apportions des friandises. « Je suis vieille, mais j’ai tout mon génie », aimait-elle répéter. À ses funérailles, dans l’église de Thurso, c’est elle qui nous visitait par ce beau mystère de la communion des saints. Nous avions si souvent prié avec elle. Que de fois n’a-t-elle pas récité son chapelet aux intentions des souffrants de la terre ! À sa façon, elle portait le monde.
Visiter un malade, rencontrer Jésus
Dans ce monde trop souvent individualiste, il y a ici et là des équipes de bénévoles qui visitent les malades et les personnes âgées, à l’hôpital ou à la maison. Ils contribuent au mieux-être physique, psychologique et spirituel de ces personnes qui ont parfois envie de se confier à quelqu’un, de prier, de trouver un sens à leur vie. Leur présence et écoute, leurs gestes de tendresse, redonnent vie à ces gens qui sont en perte d’autonomie. Il y a aussi les parents et les amis qui les accompagnent, leur rendent de petits services. J’entends cette parole de Jésus : « J’étais malade et vous m’avez visité » (Mt 25, 36).
Cette parabole du jugement dernier associe Jésus, le Christ Roi, aux souffrants : les affamés, les assoiffés, les étrangers, les malades, les prisonniers. Mais on s’objecte : « "Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu…? Tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? Tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? Tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? Tu étais nu, et nous t’avons habillé ? Tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?" Et le Roi de répondre : "En vérité, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait" » (Mt 25, 37-40).
Voir Jésus en ceux qui souffrent
Mère Teresa demandait souvent à Jésus de voir son visage sur celui des personnes malades, de Le servir en leur prodiguant des soins. Elle voulait reconnaître Jésus caché sous le masque du crime, de la folie, de la colère. Prier avec ses sœurs l’aidait à reconnaître en toute personne souffrante la présence de Jésus vivant. Lui-même a visité son ami Lazare et a pleuré, lorsque Marthe lui a dit : « Seigneur, celui que tu aimes est malade » (Jn 11, 3). Lire la suite sur le blogue de Jacques Gauthier