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Sœur Nathalie Becquart : « Les jeunes me donnent une grande confiance dans l’avenir de l’Église »

© Mathilde Rambaud

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Mathilde Rambaud - publié le 01/02/15
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Directrice du service national pour l’évangélisation des jeunes et co-organisatrice d’Ecclesia Campus, sœur Nathalie Becquart fait pour Aleteia le bilan de ce grand rassemblement national, à Grenoble.

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Aleteia : Quel bilan faites-vous de ces deux journées grenobloises ?
Sœur Nathalie Becquart :
 Même si c’est encore trop tôt pour le dire – il faudra bien sûr faire une relecture à froid –, ce qui me frappe avant tout c’est la joie des étudiants : on voit qu’ils sont vraiment heureux ! Le sérieux et l’implication dont ils ont fait preuve pendant les tables rondes et les ateliers sont également à souligner. On sent une attente très forte de leur part… et en même temps il règne ici très belle atmosphère de fête ! Le bilan est donc extrêmement positif. J’ai eu l’impression que nous avons juste appuyé sur un bouton et que tout s’est ensuite parfaitement déroulé. Il y a, bien sûr, derrière cette apparente facilité une organisation très importante, mais la coordination et l’organisation ont été fluides pendant tout le week-end.

Les bénévoles ont donc joué un rôle primodial dans cette bonne mise en œuvre ?
Sœur Nathalie Becquart :
Tout cela a en effet été rendu possible grâce à l’implication d’un très grand nombre d’acteurs : plus de 150 groupes ou réalités différentes se sont impliqués : aumôneries, partenaires, intervenants, etc. C’est un projet fédérateur et le résultat final est l’aboutissement de l’implication de cette multitude d’acteurs. L’une des grandes clés de la réussite de cet événement a également été la très forte mobilisation des étudiants grenoblois qui se sont mis au service de ce rassemblement. On les repérait bien avec leurs gilets orange « Ecclesia Campus » : ils étaient 170 ! Ce sont eux qui ont géré les repas, la logistique, les flux, la signalétique, l’hébergement, les transports, etc.

Quels ont été les retours des intervenants des conférences et tables rondes ?
Sœur Nathalie Becquart :
J’ai pu échanger avec eux et ils étaient très contents, mais surtout frappés de l’attention et de l’écoute des étudiants. Ils ont senti un public bienveillant et en attente, tout en vivant avec eux de profonds temps de réflexion. La plupart d’entre eux m’ont dit, et c’est très intéressant, qu’après les questions posées en groupes pendant leurs interventions, beaucoup de jeunes étaient ensuite allés les voir personnellement avec un grand nombre de questions. Cet état d’esprit a marqué de manière très positive les intervenants.

Quel a été pour vous le moment le plus fort de ce week-end ?
Sœur Nathalie Becquart :
Samedi midi, j’ai vécu un moment très fort pendant l’eucharistie. Les participants ont été eux aussi touchés par cette belle célébration. C’est vraiment le Christ qui nous a réunis pendant ce week-end, nous L’avons senti très présent. Je pense qu’à travers l’eucharistie, source et sommet de la vie chrétienne, nous vivons une expérience de communion extrêmement forte.

Vous nourrissez donc une vraie confiance, une réelle espérance en tous ces jeunes ici présents ?
Sœur Nathalie Becquart :
Bien sûr ! À travers ma mission je rencontre souvent la jeunesse, issue de différentes réalités ecclésiales en France, et je peux vous assurer que je n’ai strictement aucune inquiétude quant à l’avenir de l’Église. Les jeunes Français sont engagés dans une profonde quête spirituelle mais font également partie d’une génération missionnaire qui a le souci de vivre sa foi de manière décomplexée, tout en cherchant et en se formant. Ils ont un réel souci de partager leur espérance et leur confiance. Ils le font bien sûr forts de leur culture propre, à leur manière, avec leur réalité, forcément différentes de ma génération ou des générations plus anciennes. Certains aspects peuvent parfois nous dérouter mais c’est à nous de leur faire confiance et d’accepter que leur façon de faire soit différente. Les jeunes me donnent une très grande confiance dans l’avenir de l’Église !

Propos recueillis par Mathilde Rambaud.

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