Quand les visiteurs entrent dans la maison familiale des Martin, ils s’étonnent de ne pas y trouver le portrait de Léonie, la troisième fille de la famille, au moment de son enfance alençonnaise. Et voici pourquoi…
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Nous ne possédons pas pour le moment de photo de Léonie enfant… Cela marque sa place un peu particulière dans la fratrie. Est-ce l’eczéma dont elle souffrait depuis sa plus tendre enfance qui fait qu’aucun cliché ne soit conservé ? Née le 3 juin 1863, elle est difficilement située dans la fratrie entre la paire Marie/Pauline et celle de Thérèse /Céline. La mort à l’âge de 5 ans de sa petite sœur Hélène, née un an après elle, a dû conforter cet isolement.
Rien de facile avec cet enfant : santé précaire, caractère difficile, instabilité permanente, intelligence lente… Zélie, sa maman écrit à son frère Isidore : « Je l’ai vu entre la vie et la mort pendant 16 mois ». Elle inquiète ses parents et ses sœurs mais ils développent autour d’elle des trésors d’amour, de patience, de prière…
Non, elle ne fera pas d’études à la Visitation au Mans comme ses sœurs aînées. Oui, il faut renoncer pour ses parents à la réussite brillante qu’on espère toujours pour sa progéniture et l’aimer telle qu’elle est, en espérant la faire progresser ! Léonie parle pourtant de son avenir avec une affirmation constante : « Moi, je serai religieuse à la Visitation avec ma tante » (CF 111, 29 novembre 1873).
La vie ne fût pas simple, ni pour elle ni pour son entourage… mais elle entrera à la Visitation et sera religieuse. Lire la suite sur le site du Sanctuaire d’Alençon