Une récente étude confirme que les cerveaux des hommes et des femmes diffèrent structurellement.
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
Les cerveaux masculin et féminin ne sont pas « câblés » de la même façon. Est-ce à dire que la femme est une cruche ou l’homme un pâle brouillon d’Ève ? Pas si simple…
Les tests de QI opérés auprès des deux sexes n’ont pas pu établir de différence : en moyenne, hommes et femmes sont aussi intelligents. Pourtant, il existe des variations assez subtiles anatomiquement qui expliquent les légendes urbaines telles que « Elle ne sait pas lire les cartes routières » ou « Il n’écoute jamais » (étant entendu que toute légende a un fond de vérité). Une fois évacuée la différence de taille – les hommes ont un cerveau 10 à 20% plus gros, mais cela ne change rien à l’intelligence –, il reste des connexions qui ne s’organisent pas de la même façon.
Créneaux ratés et mots mélangés
Futurascience nous apprend que Ragini Verma, scientifique à l’université de Pennsylvanie (États-Unis), a recruté 949 jeunes gens, âgés entre 8 et 22 ans (428 garçons et 521 filles) pour analyser leurs cerveaux. Résultat : les centres dits de la « gestion du mouvement » et de « l’action » sont plus stimulés chez les hommes, tandis que chez les femmes ce sont les centres de la « logique » et de « l’intuition » qui sont privilégiés. L’homme aura plus de difficulté à énoncer ses sentiments, voire à gérer le langage, ce qui explique que ce soient les petits garçons qui remplissent les salles d’attente des orthophonistes. La gestion de l’espace poserait plus de soucis à la femme, d’où peut-être l’origine de la légende urbaine des créneaux féminins ratés.
Ils n’aiment pas les mêmes choses
Le documentaire du Norvégien Harald Eia qui connaît un succès durable sur Internet débutait par cette interrogation : comment se fait-il que dans les pays scandinaves, très égalitaires, le nombre de femmes ingénieurs soit seulement de 10% ? Même constat pour les infirmiers : 10% seulement d’infirmiers norvégiens contre 90% d’infirmières ! Et la Norvège n’est pas une exception : dans tous les pays du monde, de Singapour au Pakistan, il y a plus de femmes infirmières et plus d’hommes ingénieurs… La réponse ne tient pas à une question d’intelligence mais de centre d’intérêt. Les hommes aiment construire, tandis que les femmes préfèrent communiquer.
Voilà qui contredit formellement les théories selon lesquelles les genres sont construits par la société. À la suite de cette parution, l’Institut gouvernemental norvégien pour les études de genre, l’institut NIKK, a cessé de recevoir des subventions du gouvernement et a dû fermer.