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Jean-Marc Potdevin revient sur le discours que le président de la République a adressé aux Français pour 2015. Attention au poids des mots.
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« C’est un message de confiance et de volonté que je vous adresse ce
soir. » Le Huffpost retient des vœux du président pour la nouvelle année 2015 « la confiance, envers et contre tout ».
Ironiquement, les mots ont du sens, de la mémoire, des racines ; des synapses, même. Profondes. Lointaines. Puissantes et vivantes bien qu’enfouies. Les mots parlent lorsqu’on les mâche un peu, tels des grains de raisin qui donnent leur jus sucré une fois leur peau percée entre les dents.
Confiance, de l’ancien français fiance qui voulait dire « foi », lui-même découlant du latin fides, ei : « confiance, croyance, loyauté » qui a donné entre autre fidélité. Confiance, le fait de croire ; espérance ferme. Le préfixe con- (cum-) exprimant « avec,
ensemble », con-fiance semble vouloir dire « avoir foi, ensemble ».
Alors, crise de confiance ou crise de foi ?
L’homme français post-moderne est amputé de la moitié de lui-même : la spiritualité. La bien-pensance du moment dénigre la foi, surtout si elle est chrétienne. Exit ce qui fonde spécifiquement notre humanité : l’aspiration au divin, la religion qui nous relie. Le
« capax dei » – l’homme « capable de Dieu » – est nié et ringardisé par la plupart de ceux qui gouvernent, informent et éduquent. Dans son Éducation nationale, le petit d’homme français n’est plus qu’exposé au bonheur consumériste, ultime horizon de son existence matérielle (« travailler plus pour gagner plus »), individu isolé, amas de cellules biologique réduit à la servitude de son tube digestif et de ses plaisirs immédiats, à qui on doit inculquer des leçons de « vivre ensemble » et de « morale laïque » pour qu’il ne se comporte pas en barbare égoïste. Lire la suite sur Cahiers Libres