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Mgr Barbarin à Erbil : « Notre voyage est une visitation »

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Judikael Hirel - publié le 06/12/14
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Dans l’avion qui l’emmenait vers Erbil, l’archevêque de Lyon est revenu sur les raisons de ce retour en Irak.

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Lyon, Erbil, deux jours pour deux villes. Pendant 48 heures, une délégation lyonnaise partage la vie des chrétiens réfugiés de la plaine de Ninive, et va vivre avec eux la plus belle des fêtes lyonnaises. Après sa visite choc à Qaraqosh, puis le jumelage des diocèses de Lyon et de Mossoul, Mgr Barbarin entretient, tisse, renforce peu à peu le lien encore ténu unissant chrétiens d’Irak et chrétiens de France.

Cette fois, après un dîner franco-irakien qui avait rassemblé 850 personnes à Lyon, c’est une délégation diocésaine associant responsables, bénévoles et entrepreneurs qui se rend à Erbil pour partager la vie, les prières et les espoirs des nombreux réfugiés désormais en cours d’installation sur place. Car, du provisoire et des camps de tente, peu à peu, alors que l’hiver approche, les réfugiés sont logés dans des bâtiments en « dur », même s’ils conservent l’espérance de pouvoir, tôt ou tard, revenir chez eux.
 

Écouter et se laisser accueillir

« L’espérance, c’est se remettre entre les mains de Dieu, rappelle Mgr Barbarin. Quand nous sommes allés là-bas nous avons entendu 200 fois les mêmes histoires et à chaque fois elles étaient différentes. Je leur ai dit : "Nous sommes prêts à faire tout ce qui est utile et bon pour que ceux qui veulent rester le puissent". Le jumelage n’est pas très simple à mettre en place. Ils disent qu’ils n’ont besoin de rien, mais ce n’est pas vrai. Mais ils sont très touchés par notre amitié. » Mais que peut leur apporter, concrètement, cette nouvelle visite ?  « Notre voyage est une visitation, explique l’archevêque de Lyon. C’est un peu l’esprit dans lequel nous sommes. Et à la fin de l’évangile de la visitation, on trouve le magnificat. Je pense qu’il y a beaucoup à les écouter, à nous laisser accueillir par eux, à prendre le temps d’aller leur dire merci, de prier ensemble. »
 

Un pont de lumière et de prière

Car, au-delà de la visite de trois camps de réfugiés et d’une école au cours de ce week-end à Erbil, la délégation lyonnaise « Erbil Light » va surtout prier et processionner aux côtés des chrétiens d’Irak, remercier Marie en créant un véritable pont de lumière et de prières entre Lyon et Erbil. Samedi soir, la lumière des prières de chacun rejoindra dans les camps d’Erbil les lumignons des fenêtres de Lyon. « À Lyon, s’il y a une grande fête, c’est bien le 8 décembre. Alors, nous allons fêter le 8 décembre avec eux à Erbil puis rentrer le fêter à Lyon. Je ne pensais pas qu’il y aurait autant de monde à y répondre quand j’ai lancé cette invitation. Je vous remercie du fond du coeur. Et dans leur coeur, à mon avis, il y a une gratitude encore plus grande. »


 

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