Les catholiques étaient nombreux dans l’assemblée du meeting national de Sens commun samedi 15 novembre. Et les orateurs réunis à cette occasion le savaient bien. Pierre Jovanovic revient sur les meilleures tirades de chacun.
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Réunis samedi 15 novembre à l’Équinoxe (Paris) pour l’oral des candidats à la présidence de l’UMP, les militants de Sens commun ont eu droit à des avalanches de gages catho-compatibles de la part des différents orateurs. Morceaux choisis.
« L’Espérance peut tout » (Madeleine Bazin de Jessey)
La cofondatrice de Sens Commun, normalienne, connaît son Charles Péguy par cœur. La « petite fille espérance », vertu théologale avec la foi et la charité, louée par le poète chrétien, sera plusieurs fois mentionnée par différents orateurs.
« Oui, l’Europe a des racines chrétiennes ! » (Laurent Wauquiez)
Très applaudi par le public, bâtissant depuis plusieurs années l’image de héraut des valeurs chrétiennes, le député-maire du Puy-en-Velay a longuement développé cette thématique. Il a opposé la doctrine économique de l’Union européenne à la « Doctrine sociale de l’Église », et a déploré que la Commission ait publié un agenda omettant les fêtes chrétiennes.
« Le Pape François l’a dit, le pouvoir c’est être au service des autres et c’est ce que je défends » (Bruno Le Maire)
Se présentant à la fois comme catholique pratiquant et attaché à une laïcité stricte, le député UMP de l’Eure a trouvé dans le pape François une source de citations inépuisables. Il répète ainsi, lorsqu’on l’attaque sur son abstention sur le mariage pour tous, le fameux « qui suis-je pour juger ? » papal. Passé par le célèbre établissement jésuite Saint-Louis-de-Gonzague, sans doute se sent-il des atomes crochus avec l’évêque de Rome, issu de la Compagnie de Jésus.
« Nous sommes réunis autour de la Trinité » (Philippe Gosselin)
Le député UMP de la Manche a osé, se sachant en terrain conquis : « Bon, il y a quelques cathos dans la salle… », a-t-il commenté, goguenard. En comparant le trio des candidats à la présidence du parti à la Trinité, Philippe Gosselin n’a pas précisé qui, de Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire, et Hervé Mariton, était le Père, le Fils et le Saint Esprit. Lire la suite sur Cahiers Libres