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L’enfer, le purgatoire, le Ciel… Et si on en (re)parlait ? Après tout, nous sommes tous ensemble montés à bord du train de la vie. Il nous emmène inexorablement : l’important est de savoir où !
Quelques réflexions en ce temps de Toussaint où nous célébrons les saints qui sont auprès de Dieu et faisons aussi mémoire de tous nos défunts. Les cimetières de nos villes et de nos villages vont connaître un afflux de visiteurs. Beaucoup d’entre nous en feront partie. La question de l’au-delà va inévitablement se poser. Avouons-le, peu d’entre nous sont à l’aise avec ce sujet. Il est pourtant essentiel.
Une grave allégresse
Il y a quelque chose de touchant à voir ces familles, toutes générations confondues, se rendre dans les cimetières et proclamer – peut-être confusément - que nous sommes tous mystérieusement unis les uns les autres : ceux qui sont déjà dans l’autre vie et ceux qui se trouvent encore ici-bas. Recueillis dans le souvenir, la mémoire et la prière, nous pensons à nos défunts, à ce qu’ils sont pour nous, et surtout à ce qu’ils sont pour Dieu. Nous prions pour eux et nous prions avec eux. Nous continuons aussi de les aimer, car l’amour traverse les frontières de la mort. A vrai dire, selon notre Foi, ils ne sont pas « défunts » : ils sont « vivants autrement ». La voilà enfin trouvée la grave allégresse qui doit emplir ces journées !
Goûter aux réalités d’en haut
Certains pensent que la mort est un adieu sans retour et la fin de tout. Quelle tristesse ! C’est à nous chrétiens de leur faire entendre la phrase de l’Evangile : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a envoyé son fils unique afin que quiconque croit en lui ne meurt pas mais ait la vie éternelle » (Jn 3, 16).
Car pour ceux qui pleurent un être cher, il y a la lumineuse réponse de la foi et de l’espérance chrétiennes : pour ceux qui croient en Dieu, la vie n’est pas détruite, elle est transformée. Et lorsque prend fin notre séjour sur la terre, nous avons déjà une demeure éternelle dans le ciel. Ce bonheur du Ciel est-il pour tous ? Oui, nous y sommes tous appelés. Mais… encore faut-il l’accueillir. C’est tout le but de notre vie sur terre : dire oui à Dieu, qui nous laisse libres. Hélas, il est possible de Le refuser jusqu’au bout.
Voilà pourquoi l’enfer existe. Parce que Dieu est bon. Il ne force pas sa créature, en révolte contre lui, à « supporter » Sa présence. Il y a donc un lieu sans Dieu, et donc sans Amour : il s’appelle l’enfer. Vous ne voulez pas y aller ? Tant mieux ! De toute façon, on ne va pas en enfer par hasard même si nous sommes tous capables de dire non à Dieu.