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La caricature, genre du moment

theorie genre

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Cahiers Libres - publié le 15/09/14
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“Théorie du genre ! idéologie diabolique” crient les uns, “théorie du complot ! obscurantisme !” rétorquent les autres. De toutes part, l’outrance et la caricature font florès.

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Fikmonskov a bien raison de rembarrer ainsi les “anti-genre” : “nous nous sommes enfermés dans un refus catégorique, qui nous oblige à nous réjouir de ce qu’un maire offre des cartables roses aux filles et bleus aux garçons, juste parce que ça fait hurler les féministes. C’est crétin. C’est crétin et c’est du pain-béni pour nos opposants : nous sommes effectivement devenus la caricature qu’ils prétendaient que nous étions“.

Le sujet est sensible, au point qu’il est devenu difficile d’écrire sur ce sujet sans entamer l’article par quelque chose comme “oui, il existe des études très intéressantes analysant les rôles sociaux que jouent femmes et hommes etc.”.
M’abstenant de ces précautions d’usage, je voudrais souligner quelques points qui me posent difficulté dans le concept de genre.

***
    1.    il faut d’abord dire que, même pour qui fait l’effort de s’y pencher, le contenu des études de genre est loin d’être limpide.
Souhaitant me documenter, j’ai ainsi lu le dossier intitulé “Précieuses études de genre” publié au printemps par “CNRS : le journal”. Je m’attendais à trouver dans ce dossier de 7 pages, publié dans un journal visant des gens intelligents et coordonné par une journaliste qui revendique une certaine expertise (en tout cas, qui ne fait pas mystère de ses affinités), la matière pour aborder la question sérieusement).

Las ! Après avoir fustigé les opposants, la journaliste cite ainsi la directrice du nouvel Institut du genre : “en biologie, [les études de genre] permettent de réinterroger la notion de binarité sexuelle. La biologiste Anne Fausto Sterling a ainsi essayé de montrer qu’il n’y a pas deux sexes mais… cinq“.
Qu’importe que la principale intéressée ait confessé qu’il y avait dans cet expression le désir de provoquer plus qu’un fait scientifique : dans la bouche de la directrice de l’Institut du genre, on ne trouve point de telle nuance. On y trouve en revanche de quoi justifier les peurs des anti-genre : de l’analyse de l’expression sociale des sexes, on passe vite à la remise en cause radicale de la binarité du sexe biologique.

Bref, vous demandez ce qu’est le genre, mêmes les sources autorisées vont directement puiser au queer. Au grand dam, sans doute, des hérauts cathos du genre, qui cherchent à les sauver malgré elles…
Savonnette conceptuelle, le genre est aussi un tiroir-caisse pour chercheurs : le dossier du CNRS nous informe que pas moins de 2000 scientifiques et 180 équipes travaillent sur le genre en France. Wow ! On aimerait que le CNRS mette autant la gomme sur la trisomie 21 !

Lire la suite de cet article sur le site des Les Cahiers Libres

 

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