Du 9 au 12 septembre, le forum « Pan-Amazonie, le poumon de la planète » rassemble les évêques d’Amérique latine à Brazilia.
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
Cette initiative qui s’inscrit dans la tradition de défense de la forêt amazonienne et de ses habitants par l’Église catholique. Le pape François a officiellement soutenu cette réunion, signale vatican news. Il a d’ailleurs témoigné aux participants sa joie « en voyant accueilli son appel pour la création de ce réseau innovant, tourné vers les questions écologiques en Amazonie ».
L’Amazonie représente un défi pastoral pour l’Église. La population y vit extrêmement dispersée, dans des lieux difficiles d’accès. Les prêtres sont rares, et leur mission est difficile, comme le rappelle sœur Maria José de Mesquita, des Filles de Sainte Anne. Elle explique à l’agence Fides que ce qui fait le plus dramatiquement défaut aux indigènes d’Amazonie sont les « missionnaires capables de s’ouvrir à l’inculturation et de comprendre leurs langages ».
Mais la question de l’écologie est aussi au cœur des préoccupations de l’épiscopat sud-américain. Les populations qui vivent dans la forêt amazonienne subissent des pressions dues aussi bien aux chercheurs d’or et aux braconniers qu’aux gouvernements eux-mêmes. L’Église a donc, en plus de son rôle spirituel, une action à mener pour faire connaître les situations injustes, comme l’a par exemple illustré le 4 avril dernier Mgr Erwin Kräutler (Brésil). Il a remis au pape François un document accusant le gouvernement brésilien de s’attaquer aux droits territoriaux des indigènes. Ce document fait notamment état de véritables exactions avec, entre autre, le confinement de 45 000 personnes sur un petit espace, inadapté à leurs besoins vitaux.
Plus dramatique, le cas de sœur Dorothy illustre la défense des faibles au risque de sa propre vie : cette religieuse de 73 ans a été assassinée en 2009 par des tueurs à gages, alors qu’elle était connue pour sa défense des populations locales opprimées (voir le site de la congrégation Notre-Dame).