Une étude réalisée par l’Université de Boston a démontré un lien étroit entre les problèmes de couple et l’utilisation des réseaux sociaux, notamment Facebook.
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09/07/2014
L’utilisation des réseaux sociaux ne cesse de poser question : problème éthique, de confidentialité, perte de vie sociale « réelle », dépression… Alors que les polémiques fusent, une étude menée par l’Université de Boston vient d’être publiée et n’arrangera certainement pas la réputation du site de Mark Zuckerberg. Relayée par le magazine Grazia ce dimanche, l’étude souhaitait montrer la corrélation entre l’utilisation des réseaux sociaux, la satisfaction des personnes mariées et le pourcentage de divorce. Les résultats de l’enquête montrent alors qu’il existe un lien étroit entre les problèmes de couples et l’utilisation abusive des réseaux sociaux.
Les chiffres de l’étude, menée auprès de 1160 personnes âgées de 18 à 39 ans, révèlent ainsi que plus des personnes passent de temps sur les réseaux sociaux, plus elles se sentent malheureuses en couple ou pensent à quitter leur conjoint. Un focus particulier réalisé au Texas démontre par exemple que 32% des usagers des réseaux sociaux pensent au divorce. Ce chiffre est divisé de moitié chez les personnes qui n’ont pas l’habitude de tweeter, liker ou buzzer… Aussi, les non-utilisateurs sont 11% plus heureux en couple que les autres. Les chercheurs ont également prouvé que plus le mariage se dégrade, plus l’utilisation des réseaux sociaux sera importante. Sans vouloir tirer des conclusions trop hâtives, ils n’expliquent toutefois pas de lien de cause à effet.
"Attention, nuit gravement au mariage" Faudra-t-il bientôt afficher cet avertissement en page d’accueil de Facebook ? En effet, le plus célèbre des réseaux sociaux semble bien être « un prédicateur significatif du taux de divorce ». Pourquoi ? Parce que les usagers passeraient trop de temps à surfer sur le web, et par conséquent, moins de temps avec leur partenaire. Mais les réseaux sociaux sont également pour certains l’occasion de faire des rencontres extraconjugales.
« L’association apparente entre l’utilisation de Facebook ou d’autres réseaux sociaux, et le divorce ou la déprime au sein du couple, soulève des questions troublantes, non seulement sur la façon dont nous utilisons ces outils, mais aussi sur leurs effets sur le mariage », a expliqué James Katz, l’un des responsables de l’étude. Avec ses 350 millions de membres dans le monde, Facebook apparait logiquement comme étant le réseau social le plus risqué. Entre dématérialisation et aseptisation des liens sociaux, cette étude est une nouvelle occasion de rappeler qu’il est nécessaire que ses utilisateurs soient conscients des dangers que représente ce réseau social pour leur liberté et leur vie privée.