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Affaire Laudate / Crédit Lyonnais : “les chrétiens ont droit au respect “

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La rédaction d'Aleteia - publié le 09/07/14
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Suite à la réponse du Crédit Lyonnais, Vianney d’Alançon, fondateur de Laudate, a souhaité apporter sa propre conclusion à cette affaire de discrimination anti chrétienne.

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Suite à la réponse du Crédit Lyonnais, Vianney d’Alançon, fondateur de Laudate a souhaité apporter "une dernière réponse juste et vrai pour clore ce dossier désagréable." Aleteia la reproduit in extenso :

L’affaire Laudate / Le Crédit Lyonnais s’achève. Rappelons brièvement les faits : Le Crédit Lyonnais a demandé à l’entreprise Laudate de bien vouloir retirer tout logo LCL de sa plateforme bancaire au motif que Laudate est catholique et ne respecte pas la charte de déontologie de la banque. Qu’en est-il exactement ? La maison Laudate dont l’objet juridique est une entreprise de commerce en bijouterie comme il y en a des milliers en France. Ses produits sont des chaînes, des bijoux, des médailles de baptême, de l’orfèvrerie…

Il se trouve que la direction de la banque a pris la décision de supprimer sur le site de paiement en ligne laudate.fr tout référence au Crédit Lyonnais. À l’heure des difficultés économiques que nous connaissons, on ne voit pas comment cela peut-être envisageable sans dommages. De plus cela garantit le système de paiement en ligne. Bref, si l’on cherche à comprendre, une bijouterie n’est pas autorisée à bénéficier des avantages procurés par le paiement en ligne car ce n’est pas conforme à la charte de déontologie et aux conformités bancaires.
Surprenant, quand on sait que 90% des bijouteries présentes sur le territoire français vendent des médailles …

Le catholique Henri Germain, fondateur du Crédit Lyonnais et aïeul d’un évêque de France en exercice en 2014 ou bien Melchior de Vogüé qui quitta la direction du LCL pour entrer chez les bénédictins, doivent se retourner dans leurs tombes ! Le principe de neutralité invoqué par Olivier Tassain, responsable du service de presse de la banque LCL ne serait donc pas si… neutre. Certaines bijouteries auraient des droits et d’autres non. Preuve en est l’e-mail reçu hier autorisant le logo LCL sur le site Laudate. C’est une bonne nouvelle ! Qui remet cependant en cause ces fameuses chartes de déontologie et processus de conformité…

S’il faut saluer le revirement des dirigeants de la banque qui annulent leur décision, on est en droit de se demander s’il s’agit vraiment d’une « maladresse » de leur part. D’autres cas connus du LCL, comme la clôture des comptes d’Oumati, une association islamique dite prosélyte, au nom du principe de neutralité, n’est pas un cas similaire. Ce n’est pas parce que l’association est islamique que les comptes ont été fermés ; la charte de déontologie ne va certainement pas jusque-là. C’est pour d’autres raisons, fondées juridiquement et en lien avec le fonctionnement du compte et des fonds.

Enfin, il faut saluer le professionnalisme et le courage de certains cadres du Crédit Lyonnais qui ont compris les vrais enjeux de la question.  L’objectif est de faire bouger les lignes et de provoquer une prise de conscience : les chrétiens ont droit au respect.
 

 

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