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Le Département de la santé de Grande-Bretagne vient de publier une enquête sur les avortements de fœtus porteurs de trisomie 21 (disponible en anglais ici). Or, il apparaît que l’avortement de la moitié de ces fœtus n’apparaît pas dans les registres officiels. Ainsi, en 2012 sur les 994 interruptions de grossesse pour motif de trisomie 21 en Grande-Bretagne, seules 496 ont été correctement recensées.
L’enquête révèle ainsi que « des médecins ont enfreint la loi en ne déclarant pas ou en falsifiant la motivation d'avortement de fœtus atteints de trisomie 21. » En effet, interrompre la grossesse au motif d’une anomalie du fœtus s’apparente alors à une Interruption Médicale de Grossesse (IMG). La pratique de celle-ci est légale jusqu’au terme de la grossesse. Mais l’IMG dans le cas d’une trisomie 21 reste très controversée, raison pour laquelle, dans 50% des cas, les médecins ne les déclarent pas ou les inscrivent en tant que « simples » IVG.
L’Abortion Act de 1947 prévoit l’IMG dans le cas où « il existe un risque substantiel que l’enfant à naître soit sérieusement handicapé ou souffre de ses anomalies physiques ou mentales. » Or, dans le cas des personnes trisomiques, la recherche médicale progresse. La Fondation Jérôme Lejeune précise d'ailleurs que « l’espérance de vie moyenne des personnes trisomiques nées dans les pays dotés de systèmes de santé bien-développés a aujourd’hui significativement augmentée et atteint près de 60 ans. »
Sur le site genethique.org on apprend que « le Département de la Santé a annoncé travailler avec le Collège Royal des Obstétriciens et des Gynécologues pour revoir le système actuel. »