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Drogues de synthèse : la nouvelle hydre

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Sylvain Dorient - publié le 03/06/14
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L’avènement des stupéfiants fabriqués « à la maison » pose un nouveau problème : il devient difficile de suivre le rythme, avec près d’un nouveau produit inventé par semaine !

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Krokodile, Méphrédrone, Sisa, Oxidado… Tous ces produits aux noms exotiques sont de nouvelles « drogues de synthèse », sortis des laboratoires clandestins. En 2011, 49 nouvelles substances étaient mises sur le marché selon le site d’Europe 1, si bien que les services sanitaires ne parviennent pas à suivre.

Tant qu’une molécule n’est pas interdite, les forces de l’ordre sont impuissantes. Dans l’éternel jeu des gendarmes et des voleurs, les seconds ont donc toujours un temps d’avance. Or ces substances ne sont pas franchement recommandables. À titre d’exemple, la Sisa, consommée depuis peu en Grèce, est appelée localement la « drogue de la crise » : on pourrait en obtenir une dose pour un euro, selon un article de rue 89. Mais c’est encore cher payé pour un mélange à base de détergent et de liquide de batterie ! L’Oxidado, qui ravage le Brésil est un mélange de pâte de cocaïne et de kérosène, moins cher et deux fois plus puissant que le crack, selon le Guardian !

Internet représente pour ces nouvelles drogues un nouveau marché, facile d’accès et peu risqué. Sous des noms d’emprunts comme « sels de bains » ou « engrais », des drogues sont ainsi vendues en quelques clics. Pour les plus avertis des dealers, il est désormais possible de revendre leurs produits sans quitter leur domicile, et surtout sans prendre de risque. Leurs sites de ventes ne sont pas immédiatement accessibles à partir d’un moteur de recherche, mais demandent un logiciel qui rend l’ordinateur du client théoriquement intraçable. Pour réaliser la transaction, on emploie les Bitcoins (système de paiement alternatif), si bien que le client n’a aucune information sur le vendeur, qui ne risque rien.

En revanche, le site néerlandais « Silk Road », surnommé « l’eBay de la drogue », qui reposait sur le principe de vente de particulier à particulier a tout de même été fermé en février 2014, et 7 suspects ont été arrêtés dans le cadre de cette fermeture. Il était sans doute allé bien trop loin, proposant de vendre des drogues connues comme l’ecstasy, mais aussi des armes à feu.
 

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