Le diocèse de Tours propose des vidéos-témoignages autour de la vocation. Rencontres avec un couple, un diacre et des personnes consacrées.
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09/05/2014
À l’occasion de la 51ème journée mondiale des vocations, il est bon de rappeler que la vocation ne se cantonne pas uniquement à l’appel de la prêtrise ou du couvent. Multiples sont les appels et les chemins de sainteté, vocation commune des chrétiens. On parle en effet de « sacerdoce commun » des fidèles, à la différence du sacerdoce ministériel qu’exercent les prêtres.
Le concile Vatican II souligne à cet égard dans sa constitution dogmatique sur l’Église, Lumen Gentium, que « chacun doit inlassablement avancer, selon ses propres dons et fonctions, par la voie d’une foi vivante, génératrice d’espérance et ouvrière de charité. » Bien discerner sa vocation consiste donc à comprendre quel est notre chemin particulier pour servir Dieu, l’aimer et sanctifier le monde.
Dans cette optique, le diocèse de Tours à réalisé des vidéos-témoignages de personnes aux vocations différentes. Les interrogés reviennent sur le moment où s’est précisé leur appel personnel. On retrouve tout d’abord le Père Philippe Landais qui, alors qu’il était jeune professionnel dans le domaine de la cuisine, a littéralement changé de vie. L’appel au sacerdoce ministériel s’est fait tout simplement, grâce à une question posée par un prêtre. L’interrogation a peu à peu germée pour se transformer en « Et pourquoi pas ? ». Vidéo-témoignage disponible ici.
Pour la Sœur Marie-Agathe, c’est Jésus qui l’a appelée. À 15 ans, elle comprend déjà que sa vie n’a de sens que grâce au Christ. Mais alors, quelle vie choisir ? À l’âge adolescent, les premiers amours se dessinent et ravivent la question. Pour la Sœur, le moment précis où s’est exprimé l’appel fut sur une plage du Pacifique ! Ce jour là, une certitude étonnante : elle n’aura jamais d’enfant. Le Seigneur l’appelait vers un absolu autre. Vidéo-témoignage disponible ici.
Dans les vocations, un statut moins connu est celui de diacre. C’est le cas de Paul Bagarre interrogé par le diocèse de Tours, marié et diacre depuis dix ans. Pour lui, être diacre c’est être « au service, se laisser porter, se laisser guider. » Il ajoute qu’« au départ ça fait peur. (…) Avec ma femme c’était vraiment un questionnement lourd et puis à un moment donné, on a dit allez, il faut s’abandonner, il faut faire confiance. Parce que si l’on compte sur nos propres forces, on n’y arrivera pas. »
Vient ensuite l’état de vie le plus courant et partagé, le mariage. La question de la vocation chrétienne du mariage se retrouve dans la théologie du corps de Jean Paul II. Le Saint Pape expliquait en effet que « le mariage ne correspond à la vocation des chrétiens que s’il reflète l’amour que le Christ époux donne à l’Église son épouse et que l’Église s’efforce de redonner au Christ en retour du sien. »
Pour Élysabeth, mariée à Jean-Pierre, la vocation du mariage évoque surtout la relation de son couple avec le Christ. On reconnaît ici la vocation sponsale développée par Jean Paul II. Élysabeth explique que « Quand nous nous sommes mariés, nous nous sommes sentis appelés à être accompagnés par le Seigneur dans notre choix. C’est nous qui nous donnons ce sacrement de mariage, mais nous croyons que le Seigneur est présent dans notre vie, au quotidien, dans notre union. Mais sous réserve que nous décidions chaque jour de continuer ce chemin ensemble et avec le Seigneur. »
Pour terminer, rappelons ce message du pape Benoît XVI, lors de son audience du mercredi 13 avril 2011 : « Chers amis, comme la vocation chrétienne est grande et belle, et également simple, vue sous cette lumière ! Nous sommes tous appelés à la sainteté : elle est la mesure même de la vie chrétienne. »