Un drame, une bataille, un festin, le Ciel lui-même… voici ce qui se passe et que, peut-être, vous ne voyez pas…
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02/05/14
Parmi les messages que je reçois, beaucoup parlent de la Sainte Messe, en général comme d’un événement répétitif et monotone. D’abord, que tout soit bien clair : la Messe n’est pas un moment de divertissement. Elle n’est pas une attraction culturelle ou la célébration d’une fête. Bien au contraire, durant la Messe sont engagées de grandes batailles spirituelles qui vont bien au-delà de rites répétitifs et routiniers.
Un autre point que je tiens à clarifier, avant d’aborder le sujet, c’est que la plupart des gens qui parlent de la monotonie de la messe sont catholiques par profession de foi, par la culture ; autrement dit, beaucoup de catholiques ne perçoivent pas la dimension réelle de la Messe, et passent leur vie en n’en voyant que la surface, plutôt que d’approfondir ses mystères. À ce propos, force est de constater la négligence de certains prêtres qui n’expliquent pas la valeur réelle de l’Eucharistie et de la Liturgie. J’avoue ma surprise, un jour que je participais à une Messe qui a duré environ une demi-heure, de voir le prêtre qui ressemblait plus à un animateur de Jockey Club qu’à un prêtre à l’Autel.
La Messe est la représentation terrestre du festin des noces de de l’Agneau de Dieu. De toutes les choses catholiques, il n’y a rien d’aussi familial que la Messe. Avec ses prières, ses hymnes et ses gestes éternels, la Messe est comme un foyer pour le chrétien. Peu de gens perçoivent le drame surnaturel vécu dans l’expérience d’une liturgie dominicale. Le Pape Jean-Paul II a défini la Messe "… le paradis sur terre…", expliquant que "… ce que nous célébrons sur la terre, c’est une mystérieuse participation à la liturgie du Ciel…" . Nous allons au Ciel quand nous allons à la Messe, et ceci vaut pour toutes les messes, indépendamment de la qualité de la musique ou de la flamme de l’homélie. La Messe est le Ciel sur la terre. Dans les écrits des premiers chrétiens figurent des références à la Liturgie, à l’Eucharistie et au Sacrifice.
Le Concile Vatican II, dans la Constitution sur la Sainte Liturgie, déclare : « Dans la liturgie terrestre, nous participons par un avant-goût à cette liturgie céleste qui se célèbre dans la sainte cité de Jérusalem à laquelle nous tendons comme des voyageurs, où le Christ siège à la droite de Dieu, comme ministre du sanctuaire et du vrai tabernacle; avec toute l’armée de la milice céleste, nous chantons au Seigneur l’hymne de gloire ; en vénérant la mémoire des saints, nous espérons partager leur communauté ; nous attendons comme Sauveur notre Seigneur Jésus Christ, jusqu’à ce que lui-même se manifeste, lui qui est notre vie, et alors nous serons manifestés avec lui dans la gloire ». Telle est la « la vérité qui se cache » dans la Sainte Messe.
Article traduit par Elisabeth de Lavigne, publié originellement en portugais sur le blogCompartilhando a Graça et adapté par l’édition hispanophone d’Aleteia