Troublantes révélations de la part des musiciens nommés pour l’Oscar de la meilleure musique pour le dessin animé « La princesse des neiges » (Frozeen).
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28/04/14
Malheur à vous si vous nommez Dieu dans le nouveau film d’animation pour enfants des studios Disney, ils pourraient prendre peur. C’est ce qu’a écrit Corrispondenza Romana le 28 avril dernier et qu’ont révélé Robert Lopez e Kristen Anderson, nommés pour l’Oscar de la Meilleure chanson originale pour leur hit « Let It Go » (en VF : « Libérée, délivrée »), composée pour la bande originale du dessin animé de Disney « La princesse des neiges » (titre original : « Frozeen »), qui connaît un succès exceptionnel.
Gare à la religion
Le couple de musiciens, également unis dans la vie, sont mariés et parents de deux enfants, a publié ces déclarations surprenantes en marge d’une interview dans le cadre du programme de radio « Fresh Air », animé par le journaliste Terry Gross sur la radio publique américaine « National Public Radio » (NPR ). Robert Lopez et Kristen Anderson y ont donc fait une étonnante révélation : « Une des seules limites à ne pas franchir chez Disney, c’est tout ce qui concerne la religion, en particulier le mot Dieu. Un mot que vous pouvez prononcer dans l’entreprise Disney, mais qu’il est interdit de le mettre dans un film ».
Des critiques soulevées par « La Princesse des Neiges »
La révélation a soulevé l’ire de nombreux commentateurs chrétiens conservateurs, qui avaient déjà attaqué le film pour sa propagande pro-gay présumée et l’incitation à la bestialité. Selon certains, la chanson qui a remporté l’Oscar “Let It Go” constituerait un encouragement à révéler son homosexualité, étant donné l’absence, tout au long du film, d’un prétendant masculin pour le personnage Elsa. Alors qu’on pourrait retrouver des références à la “bestialité” dans la relation ambigüe entre le personnage de Kristoff et son renne Sven.
« Nous savons ce que nous avons fait »
Interrogée par « Big Issue » sur le double-sens de certaines scènes, la réalisatrice de « La reine des neiges », Jennifer Lee, a laissé planer le doute : « Nous savons ce que nous avons fait. J’estime qu’une fois le film terminé, il appartient au monde, donc je ne ferai pas de commentaires, et je laisse les fans discuter. »
Article traduit de l’édition italienne d’Aleteia et complété par Elisabeth de Lavigne