Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l'impôt sur le revenu
Depuis 2006, les autorités israéliennes se montrent de plus en plus intransigeantes en matière de sécurité pour encadrer les célébrations et les mouvements de foules qu’elles peuvent occasionner. Et les chrétiens qui souhaitent se rendre sur le lieu de la Résurection du Christ ont intérêt à ne pas être palestiniens...
Le paradoxe de cette situation éclate dans le minuscule quartier chrétien qui borde la basilique du Saint Sépulcre : ses résidents ne peuvent pas se rendre dans leur lieu de culte pendant les fêtes de Pâques. On sait que la circulation des palestiniens, chrétiens ou non, est compliquée au sein du territoire israélien, mais aux alentours de Pâques cette situation s’aggrave. Le père Shomali, curé de la paroisse de Beit Jala près de Bethléem, le constate chaque année avec amertûme : « Nous voyons tous ceux qui arrivent du monde entier pour venir passer les fêtes de Pâques à Jérusalem et nous, à 8 kilomètres de là, nous ne pouvons pas arriver là-bas ».
Condamnations de l’ONU
En février 2014, les chrétiens lançaient une pétition pour se plaindre des barrages de police qui entourent la ville de Jérusalem chaque année à Pâques. En 2012, les Nations Unies critiquaient en particulier les barrages s’élevant, pendant ces fêtes, entre Béthléem et Jérusalem-Est. L’ONU s’en prenait également à « l’agressivité de la police » et à la présence de forces de sécurité dans les églises, qualifiées de « perturbantes ». Déjà, lors de ce Dimanche des rameaux, le 13 avril 2014, plusieurs fanfares scoutes de Ramallah et de Beit Jala, en Cisjordanie, n'ont pas pu se rendre à Jérusalem. Même si les laissez-passer sont délivrés au dernier moment, un ou deux jours avant la date de leur utilisation, on peut prédire que ce scénario se reproduira probablement le week-end prochain.
Une pétition pour assouplir les règles de sécurité
Rappelant que déjà en 2013, « la majorité des palestiniens chrétiens se sont vu refuser l’accès aux Lieux saints », une pétition proposée par l’Aide à l’Eglise en Détresse « appelle à une augmentation concrète des laissez-passer, pour que les 47 000 chrétiens de Cisjordanie puissent librement se rendre à Jérusalem pour prier, en dépit du mur de séparation édifié depuis 2002 ». Elle a déjà recueilli plus de 9000 signatures http://careme.aed-france.org/#petition.
Avec Radio Vatican