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C'était la veille du 2e dimanche de Pâques, qu’il avait institué dimanche de la Miséricorde divine, après la canonisation de sa compatriote Sœur Faustine Kowalska, le 30 avril 2000. Dans le message qu’il aurait voulu prononcer à midi, le dimanche 3 avril, il y avait cette prière : « Seigneur, qui par ta mort et ta résurrection révèle l’amour du Père, nous croyons en toi et avec confiance nous te répétons aujourd’hui : Jésus, j’ai confiance en toi. Aie miséricorde de nous et du monde entier ».
Jean-Paul II avait reçu l’onction des malades le 1er avril, premier vendredi du mois. Il avait demandé qu’on lui fasse la lecture du Chemin de Croix, dévotion qu’il avait toujours pratiquée depuis qu’il était prêtre. Puis il a longuement prié et il a suivi la Liturgie des Heures. Le samedi à 20 heures, Mgr Stanislaw Dziwisz a présidé dans sa chambre la messe de la fête de la Miséricorde divine, avec la participation de ses proches.
C’est le cœur tout confiant qu’il a repris sereinement la route de l’espérance pour ce dernier voyage vers le Père, le 2 avril à 21h37. Quelle grâce de mourir ainsi, durant l’octave de Pâques! Selon la conception antique du temps pascal, les 50 jours qui vont du dimanche de la Résurrection au dimanche de la Pentecôte sont considérés comme un seul jour de fête, comme un "grand Dimanche".
Prière composée le jour des funérailles, en attendant la canonisation de Karol Wojtyla qui aura lieu à Rome le 27 avril 2014, en même temps que celle du « bon pape » Jean XXIII.
Il portait le monde, l’évêque en blanc,
chapelet à la main, chapelle ardente,
dos courbé sous le poids de la Croix,
prostré dans la prière, roc de Pologne.
Il voyageait au grand vent, fenêtre ouverte,
des ombres froides se sont dressées devant lui,
ses bénédictions se répandirent comme du feu
qui embrasait de joie tous les enfants de Dieu.
Il a traversé le temps avec la foi de Pierre,
renonçant à la montagne pour la plaine,
torrent de la Parole, souffle de l’Esprit,
pèlerin au sang versé, le pardon au cœur.
Il s’est avancé dans la nuit, le pape slave,
guidé par l’Étoile du matin, sa douce Dame.
Qu’elle nous conduise toujours vers Jésus,
lumière du monde et tête de l’Église.
Il est parti dans l’octave de Pâques,
le cœur brûlé par les Écritures.
Que le divin Voyageur se révèle aussi à nous,
par nos amis de la communion des saints.