La « mode » des profanations dans la France entière et ailleurs vient de frapper une cible de choix : la basilique du Sacré-Cœur, l’un des symboles de Paris et de l’identité chrétienne de la France.
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
19/03/2014
« Une nouvelle attaque contre l'Eglise est à déplorer ce mercredi. La basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, à Paris, a été victime d'une odieuse profanation, déplore Radio Notre-Dame (…) Les tags inscrits en rouge et noir sur le fronton, et à l'intérieur de la basilique du Sacré-Cœur, ont été découverts ce matin, à l'ouverture de l'édifice religieux. "Ni Dieu ni Etat", "Feu aux chapelles", "A bas toute autorité", tels sont les mots que l'on pouvait lire ce mercredi, dans et devant la basilique.
Un acte de vandalisme symbolique
Les auteurs de cet acte ont voulu marquer un coup symbolique. C'est réussi. La basilique du Sacré-Cœur de Montmartre a été édifiée en 1873, après les évènements de la Commune de Paris, et se voulait avant tout un symbole de l'instauration d'un nouvel Ordre moral. "A bas toute autorité" pouvait-on lire ce mercredi, tout un symbole. Force est d'admettre que les vandales ont pour une fois fait preuve d'un peu plus de culture qu'à l'accoutumée. »
« Une équipe de nettoyage est en cours d'intervention», a précisé la mairie du 18e à Metronews.
Plusieurs personnalités politiques avaient réagi à la mi-journée, constatait Le Huffington Post :
« "Profanation", "haine anti-chrétienne", "dégradations inacceptables"… Un acte de vandalisme visant la basilique du Sacré-Coeur, un des monuments les plus visités de Paris, n'a laissé aucun responsable politique indifférent à quelques jours du premier tour des élections municipales. (…) Les deux favorites dans la course à la mairie de Paris, Anne Hidalgo (PS) et Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP), ont condamné dans les mêmes termes cette "profanation" de la basilique. »
« S’attaquer au Sacré Cœur de Montmartre, c’est s’attaquer à la France », avertit pour sa part le président du Parti Démocrate Chrétien (PCD) Jean-Frédéric Poisson dans un communiqué : « Prenons garde à ne pas sous-estimer ces évènements qui, de par leur régularité et leur violence, mettent en péril la cohésion nationale et menacent la communauté chrétienne de France. J’attends la condamnation la plus ferme des autorités françaises et adresse toute ma solidarité à l’égard de la communauté chrétienne de Montmartre et de l’ensemble des parisiens. J’appelle les futurs élus locaux à œuvrer dans leurs communes pour sauvegarder l’identité chrétienne de la France. »
A son tour, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a condamné sur le site de son ministère « Ces inscriptions [qui] sont une offense aux fidèles catholiques et une atteinte grave à un monument emblématique du patrimoine architectural parisien. »
On ne s'attend guère, en revanche, à une quelconque réprobation de la part de Ian Brossat, leader du parti communiste à Paris, qui avait déclaré en octobre dernier vouloir remplacer la basilique du Sacré-Cœur qu'il« n'aime pas », par un centre d'action sociale…