Une experte de l’ONU tire la sonnette d’alarme : ce fléau sévit dans le monde entier, favorisé par l’expansion de l’utilisation d’Internet.
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19/03/2014
Sur Internet, « les images d'enfants exploités sexuellement se comptent par millions, ces images sont de plus en plus violentes et les enfants de plus en plus jeunes», a déclaré Najat Maalla M'jid, rapporteuse de l'ONU sur la vente, la prostitution et la pornographie impliquant des enfants. Selon ses dernières enquêtes, l’exposition des enfants aux risques d’exploitation a augmenté de manière « vertigineuse » et nécessite une action concertée « urgente » au niveau mondial.
L'exploitation sexuelle en ligne n’est en effet qu’une des multiples formes d’exploitation dont sont victimes les enfants, de plus en plus frappés par le tourisme sexuel pédophile et la vente et la traite des enfants esclaves sexuels. Selon l’experte, l'ampleur réelle du problème est difficile à évaluer avec précision à cause de lois inadéquates et d'un manque de données.
Et ce fléau, insiste-t-elle, ne se cantonne pas à quelques lieux exotiques mais sévit dans le monde entier. Il s’est même amplifié avec l’expansion de l'utilisation d'Internet, la mondialisation, le développement du tourisme, la convergence des nouvelles technologies, l’affaiblissement de la famille, pauvreté, crises financières, conflits, exacerbation des disparités sociales, migrations, catastrophes naturelles. Et essayer de l’enrayer demande un travail de longue haleine, mais surtout des efforts au niveau du renforcement de la coopération internationale et de l'adoption d'un cadre légal commun, pour mieux lutter contre « la nature clandestine de cette exploitation ».
A l’heure actuelle, il est difficile d’évaluer avec précision l’ampleur réelle du problème, à cause de lois inadéquates et d'un manque de données, mais également à la peur de représailles et à la stigmatisation et au manque de mécanismes de dépôt de plainte adaptés aux enfants. « Le développement de nouvelles technologies a facilité l'accès aux enfants partout dans le monde et a fait que l'exploitation a connu une croissance. Les destinations des touristes sexuels changent constamment puisque les auteurs de violations choisissent des destinations avec un contrôle et un cadre juridique faibles », a déclaré la rapporteuse de l’ONU.
Citant quelques unes de ses expériences récentes, Najat Maalla M'jid s’est dite alarmée par la situation à Madagascar où «l'exploitation sexuelle des enfants dans la prostitution et le tourisme sexuel connaît une croissance exponentielle alarmante, trop souvent justifiée par la pauvreté et une certaine tolérance sociale», et au Bénin où «les abus sexuels dont sont victimes les filles sont particulièrement inquiétants».
L'exploitation sexuelle en ligne n’est en effet qu’une des multiples formes d’exploitation dont sont victimes les enfants, de plus en plus frappés par le tourisme sexuel pédophile et la vente et la traite des enfants esclaves sexuels. Selon l’experte, l'ampleur réelle du problème est difficile à évaluer avec précision à cause de lois inadéquates et d'un manque de données.
Et ce fléau, insiste-t-elle, ne se cantonne pas à quelques lieux exotiques mais sévit dans le monde entier. Il s’est même amplifié avec l’expansion de l'utilisation d'Internet, la mondialisation, le développement du tourisme, la convergence des nouvelles technologies, l’affaiblissement de la famille, pauvreté, crises financières, conflits, exacerbation des disparités sociales, migrations, catastrophes naturelles. Et essayer de l’enrayer demande un travail de longue haleine, mais surtout des efforts au niveau du renforcement de la coopération internationale et de l'adoption d'un cadre légal commun, pour mieux lutter contre « la nature clandestine de cette exploitation ».
A l’heure actuelle, il est difficile d’évaluer avec précision l’ampleur réelle du problème, à cause de lois inadéquates et d'un manque de données, mais également à la peur de représailles et à la stigmatisation et au manque de mécanismes de dépôt de plainte adaptés aux enfants. « Le développement de nouvelles technologies a facilité l'accès aux enfants partout dans le monde et a fait que l'exploitation a connu une croissance. Les destinations des touristes sexuels changent constamment puisque les auteurs de violations choisissent des destinations avec un contrôle et un cadre juridique faibles », a déclaré la rapporteuse de l’ONU.
Citant quelques unes de ses expériences récentes, Najat Maalla M'jid s’est dite alarmée par la situation à Madagascar où «l'exploitation sexuelle des enfants dans la prostitution et le tourisme sexuel connaît une croissance exponentielle alarmante, trop souvent justifiée par la pauvreté et une certaine tolérance sociale», et au Bénin où «les abus sexuels dont sont victimes les filles sont particulièrement inquiétants».
En juillet dernier, l’experte de l’ONU avait mené une enquête dans plusieurs villes de Madagascar – c’était le premier déplacement d’un expert du Conseil des Droits de l’homme de l’Onu sur l’ile – et y avait dénoncé la banalisation de tel phénomène, encourageant vivement le gouvernement malgache à redoubler d'efforts pour lutter contre.
Sources : ONU – 20minutes