En 2015, au cœur de Jérusalem, naîtra le « Terra Sancta Museum » pour favoriser une meilleure conscience de nos racines chrétiennes et ainsi mieux les mettre au service de la paix dans le monde.
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En 2015, au cœur de la vieille ville de Jérusalem, les innombrables pèlerins et visiteurs du monde entier pourront visiter le seul musée au monde consacré aux racines du Christianisme et à la conservation des Lieux Saints: le Terra Sancta Museum.
Une exposition permanente, souhaitée par la Custodie de Terre Sainte, pour découvrir l’histoire de cette terre extraordinaire sur laquelle, depuis des millénaires, s’entrecroisent mystérieusement les destins de nombreux peuples qui cohabitent dans les lieux sacrés des trois grandes religions monothéistes.
En ce moment historique particulier et délicat, les Gardiens de Terre Sainte estiment qu’il est fondamental de faire connaître au monde l’histoire de la présence chrétienne en Terre Sainte, afin de favoriser une meilleure prise de conscience de nos racines, de contribuer à l’unité de la « famille humaine » et de diffuser un message de paix dans le monde. C’est en substance ce qu’avait confié il y a un an, Frère Pierbattista Pizzaballa au Franciscan Media Center, centre multimédia de la Custodie, dans un premier entretien expliquant les nombreuses et profondes raisons qui ont poussé les frères de la Custodie à soutenir et à promouvoir ce projet.
Le Custode l’a redit ces jour-ci aux consuls généraux et aux différentes délégations consulaires, au couvent du Saint Sauveur à Jérusalem, présentant devant eux des objets parmi les plus précieux, que la Custodie exposera dans le nouveau Terra Sancta Museum : de l’épée de Geoffroy de Bouillon à divers firmans ottomans décorés avec minutie de feuilles d’or ; d’une dalmatique du début du XVIIIe siècle – don du Cardinal Ottoboni – à une chape pontificale offerte par Louis XIII en 1621, qui fait partie d’un ensemble liturgique composé de quatorze pièces d’extraordinaire beauté ; du petit trône et des chandeliers en argent réalisés à Messine à l’époque du Règne des Deux Siciles et offerts par Philippe IV, Roi d’Espagne, à un codex avec enluminures de la moitié du XIIIe, don du Duc de Lancaster.
ATS Pro Terra Sancta, l’ONG de la Custodie, a été chargée de réaliser le projet et de coordonner les activités de financement. « L’histoire de la Chrétienté et l’histoire des Franciscains, qui depuis huit siècles sont les gardiens des Lieux Saints, constituent un patrimoine qui fait partie de l’histoire de cette terre et de tous les pays qui ont toujours gardé un fort lien avec Jérusalem et la Terre Sainte. Toutefois, elle garde aussi une signification fondamentale pour tous les chrétiens du monde », a déclaré Fr. Pizzaballa à ses hôtes, soulignant par la même occasion la portée éducative et l’implication qu’aura le futur musée sur la communauté locale. En effet, les trois sections du Terra Sancta Museum – archéologique, historique et multimédia – pourront être visitées par les nombreux étudiants des écoles locales. Elles offriront du travail et permettront un apport culturel pour beaucoup de jeunes ; elles constitueront également une occasion de dialogue avec les nombreuses institutions culturelles qui existent déjà dans la Ville sainte.
Le critère‑clef choisi pour les expositions du Musée Archéologique sera celui de la géographie et de l’évangélisme, déterminé en partie par l’histoire et par la nature même des fouilles archéologiques dont le musée abritera les documents, mais également par l’intérêt du public auquel s’adresse le musée. Pour le Musée Historique, l’ordre d’exposition choisi sera chronologique. Il attestera et soulignera les missions historiques de la Custodie de Terre Sainte et ses relations avec les pays européens.
Vous pouvez suivre le déroulement des travaux sur le site www.terrasanctamuseum.org.
I.C