Star sur Twitter, star dans les médias… Une nouvelle étude analyse la couverture médiatique du pape depuis son élection.
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
07/03/2014
Le pape François a beau ne pas aimer être pris pour une star (cf. Aleteia 05/03/2014), une nouvelle étude, vient de le proclamer « vraie star sur Twitter et les médias ». Son « Qui suis-je pour juger ? » est la mèche qui a mis le feu aux poudres médiatiques…
Selon le « Pew Research Center », qui a analysé la couverture médiatique du Saint-Père à l’occasion du premier anniversaire de son élection, le pape François est une vraie star sur Twitter, avec des commentaires qui lui sont largement favorables, ainsi que dans les médias numériques, où il côtoie les grands dirigeants mondiaux, lit-on sur le site sudinfo.be.
Depuis son élection, le 13 mars 2013 jusqu’à fin janvier 2014, le pape a ainsi fait l’objet de quelque 8 millions de tweets. La plupart du temps (85%), le ton est neutre et ne fait que retransmettre une information, mais le ton est favorable dans sa grande majorité – 86% – pour les tweets qui émettent une opinion. Son compte, @pontifex, rassemble actuellement 3,75 millions d’abonnés.
Une analyse des 25 sites d’information les plus visités sur internet (cnn.com, nytimes.com, abcnews.com, etc) montre par ailleurs que le pape – nommé «personnalité de l’année» par le magazine Time – y a été mentionné quelque 48 000 fois (cf. Aleteia).
Ces chiffres placent le pape François au niveau des grands dirigeants mondiaux, derrière le président américain Barack Obama ou le dictateur syrien Bachar al-Assad, mais devant le russe Vladimir Poutine ou l’ancienne secrétaire d’Etat Hillary Clinton.
Enfin, selon cette étude, l’attention portée au pape a été à son plus haut le 29 juillet quand il avait dit, évoquant l’homosexualité, «Qui suis-je pour juger ?». Il avait alors été mentionné plus de 14 000 fois dans les sites d’information, soit deux fois plus souvent qu’au moment de son élection.