Le Père Lazzaro Longobardi, curé d’une paroisse en Calabre, frappé à mort par un de ses protégés.
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07/03/2014
« Martyr discret et réservé de la charité » : c’est en ces termes que Mgr Nunzio Galantino, l’évêque de Cassano all’Jonio, en Calabre, au sud de l’Italie, et Secrétaire général ad interim de la Conférence épiscopale italienne, a qualifié le Père Lazzaro Longobardi, curé de la Paroisse Saint Raphaël Archange de Sibari, trouvé mort le 3 mars au matin dans les environs du presbytère annexé à l’église Saint Joseph, où il habitait. Sous son corps a été retrouvée une barre de fer avec laquelle il a été frappé à mort, très probablement la veille au soir.
Le prêtre, né en 1945 et ordonné prêtre en 1971, était depuis 1987 Curé à Sibari, aimé et estimé par l’ensemble de la communauté paroissiale, il s’occupait essentiellement des jeunes, des marginalisés et des plus démunis, en particulier les milliers d’immigrés qui peuples ces zones à la recherche de travail. Selon la police, le prêtre a été tué par un de ces protégés qui aurait tenté de lui extorquer de l’argent en le menaçant de rétorsions.
« De l’enquête il ressort la triste vérité d’une mort provenant de l’infinie bonté et de la confiance dans l’autre », a déclaré Mgr Galantino. Mais il est également important qu’un tournant dans l’enquête ait été rendu possible grâce à la collaboration d’un autre jeune migrant, l’un de ceux, très nombreux, que le Père Longobardi avait soutenu dans leur parcours d’insertion sociale.
« C’est la démonstration que le bien gagne et, qu’à la fin, il triomphe toujours sur le mal », a-t-il ajouté ajoutant : « C’est là, très probablement, la leçon la plus vraie et la plus significative qui nous provient de la vie d’un homme, d’un prêtre qui s’était voué tout entier au Christ, à son prochain, aux plus faibles et à ceux qui sont sans défense »
Le prêtre, né en 1945 et ordonné prêtre en 1971, était depuis 1987 Curé à Sibari, aimé et estimé par l’ensemble de la communauté paroissiale, il s’occupait essentiellement des jeunes, des marginalisés et des plus démunis, en particulier les milliers d’immigrés qui peuples ces zones à la recherche de travail. Selon la police, le prêtre a été tué par un de ces protégés qui aurait tenté de lui extorquer de l’argent en le menaçant de rétorsions.
« De l’enquête il ressort la triste vérité d’une mort provenant de l’infinie bonté et de la confiance dans l’autre », a déclaré Mgr Galantino. Mais il est également important qu’un tournant dans l’enquête ait été rendu possible grâce à la collaboration d’un autre jeune migrant, l’un de ceux, très nombreux, que le Père Longobardi avait soutenu dans leur parcours d’insertion sociale.
« C’est la démonstration que le bien gagne et, qu’à la fin, il triomphe toujours sur le mal », a-t-il ajouté ajoutant : « C’est là, très probablement, la leçon la plus vraie et la plus significative qui nous provient de la vie d’un homme, d’un prêtre qui s’était voué tout entier au Christ, à son prochain, aux plus faibles et à ceux qui sont sans défense »