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Tomboy : le témoignage de parents “écoutés, mais pas entendus”

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La rédaction d'Aleteia - publié le 06/03/14
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Le site Vigigender rapporte le témoignage de parents dont le fils a vu le film Tomboy, malgré leur refus.

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L’arrachement au déterminisme familial à l’oeuvre à l’Education nationale : un garçon voit Tomboy au collège malgré le refus de ses parents (collège public, 6ème)

Malgré leur refus, leur fils a vu le film Tomboy le lendemain de sa diffusion,  à l’invitation d’un professeur. Le Directeur académique n’y a vu aucun problème. Il ira jusqu’à préciser que l’Education nationale a aussi le devoir d’éducation, et que le processus d’éducation passe par l’arrachement : c’est l’héritage des Lumières. Il finira l’entretien avec les parents en disant:  « Nous vous avons écoutés mais pas entendus. » Ce témoignage a été écrit par les parents (les prénoms ont été changés).

Les faits…

Notre fils François, qui a 11 ans, est en 6e dans un collège public dont nous étions très satisfaits. Nous avons appris, 3 jours avant, qu’il devait aller au cinéma avec sa classe pour voir le film Tomboy, dans le cadre du programme optionnel collège-cinéma (choisi par l’établissement donc non obligatoire).
Une semaine auparavant, nous avions rencontré tous ses professeurs lors d’une réunion pour les parents d’élèves et personne ne nous avait informés au sujet de la sortie cinéma. Nous avons appris que les enseignants avaient eu la consigne d’annoncer cette sortie le plus tard possible, pour qu’il n’y ait pas de discussion, notamment sur le choix du film.
Nous avons demandé un rendez-vous urgent avec le Principal et j’ai passé une bonne partie de la nuit pour télécharger le film et le voir avec mon épouse et ensuite pour préparer un dossier-presse assez fourni pour le lendemain.
Nous l’avons rencontré, accompagnés d’une amie, qui a une fille  en sixième dans le même collège.

Le Principal, qui n’avait pas vu le film et qui ne connaissait rien sur Céline Sciamma, la réalisatrice du film, nous a d’abord reçus avec méfiance et nous a expliqué qu’il faisait entièrement confiance aux enseignants qui avaient fait le choix de ce film, ainsi qu’au Ministère de l’Education qui en faisait la promotion.
Progressivement, devant nos insistances et nos arguments, étayés par des citations des différentes interviews de C. Sciamma, il nous a proposé de nous mettre en relation avec le Directeur Académique et il a accepté que nos enfants restent à la maison pendant la sortie cinéma.

Nos deux enfants et le fils d’une amie, qui avait signifié son désaccord par courrier, sont donc restés à la maison le jour de la diffusion du film. Mais le lendemain, notre fils a été invité par son professeur de français à visionner le film à l’école, avec un camarade de classe qui s’était trompé d’heure et n’avait pas pu voir le film. Notre fils n’a pas osé refuser et a donc vu Tomboy. La semaine suivante, le film a été étudié en classe pendant 3 cours de français, avec contrôle noté à la fin.
Nous avons rencontré l’enseignante en question, avec un dossier-presse complété par la fameuse Lettre aux instituteurs de Jules Ferry, traitant de la liberté de conscience des élèves et du rôle éducatif prioritaire des parents ; elle nous a reçus poliment tout en nous précisant que nous étions dans l’aporie.

Nous avons ainsi essuyé une lourde tentative « d’arracher l’élève au déterminisme familial« , suivant l’édifiante déclaration de Vincent Peillon.

Cliquez ici pour lire la suite de ce témoignage sur le site Vigi-Gender

 

 

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