separateurCreated with Sketch.

Etats-Unis : le lobby du genre s’invite sur Facebook

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Facebook - publié le 17/02/14
whatsappfacebooktwitter-xemailnative

Le lobby pro-genre se sert des nouvelles technologies et des réseaux sociaux pour introduire sa théorie dans toute la société.

Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.


Je donne en 3 clics

*don déductible de l’impôt sur le revenu

17/02/2014

Après Google Plus, qui proposait déjà dans les paramètres de compte la possibilité de choisir « autre » comme alternative aux sexes masculin et féminin, c’est au tour de Facebook d’intégrer la théorie du genre à sa plateforme.

En effet, les abonnés anglophones de Facebook ne seront plus seulement limités à "homme" ou "femme" pour renseigner leur genre, a annoncé jeudi le réseau social en ligne qui a ajouté de nouvelles options comme "transexuel" et "intersexuel".
Outre le genre, les abonnés ont aussi la possibilité de choisir le pronom personnel par lequel ils voudraient être interpellés dans les posts. A côté des classiques "lui/il" et "elle", il y aura désormais "on" jugé plus neutre.

Pour mémoire, la théorie du genre affirme, sous couvert d’égalité homme-femme, que l’identité sexuelle de l’individu n’est pas déterminée par le sexe biologique. L’identité sexuelle ne résulterait alors que du conditionnement social et de l’environnement culturel de la personne. Dès lors, l’individu serait « libre » de choisir lui-même son orientation sexuelle.

"Si pour beaucoup ces changements n'ont pas beaucoup d'importance, pour ceux qui en ont souffert c'est quelque chose d'important", écrit Facebook dans un post sur sa page "Diversité", qui affiche une photo du drapeau arc-en ciel, étendard de la communauté homosexuelle et transgenre, flottant sur le campus du groupe à la Silicon Valley. "Nous voyons ces évolutions comme un moyen supplémentaire pour faire de Facebook un lieu où les gens peuvent exprimer librement leur identité" ajoute la page.

Facebook indique avoir collaboré avec des associations de défense des droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenre pour créer ces nouvelles options qui peuvent être trouvées dans la catégorie "autre". Pour l'instant, les options ne sont disponibles qu'aux internautes utilisant le réseau en anglais américain, mais Facebook prévoit de les étendre à l’avenir dans d'autres régions.

Cette évolution au sein de Facebook intervient en pleine polémique sur la théorie du genre en France, notamment avec la question de son introduction à l’école et l’adoption du rapport Lunacek par le Parlement européen. Si le réseau social a choisi de répondre positivement aux réclamations de la branche LGBT américaine, il y a fort à parier pour qu’il fasse prochainement de même en France. Ce petit « détail », la mention « autre » sur son profil Facebook, n’est néanmoins pas à sous-estimer. En effet, cela participe à l’introduction et à la banalisation de la théorie du genre sur le réseau social que fréquente une très grande majorité d’adolescents.

Enfin, si Facebook justifie principalement ce changement pour des raisons de « tolérance », on y décelle aussi un bénéfice économique. Rappelons qu’au-delà du réseau social, l’entreprise, créée par Mark Zuckerberg en 2004, s’avère hautement lucrative et ce grâce à un business model tout à fait innovant. Afin de monétiser son audience, le réseau social utilise la publicité personnalisée en fonction des informations personnelles renseignées par les utilisateurs eux-mêmes.

Ainsi jusqu’à présent, les « facebook ads » pouvaient varier en fonction que l’on ait coché la case « homme » ou « femme ». On voit déjà apparaître le manque à gagner pour les investisseurs. Les personnes « transgenre » ou celles dont l’identité sexuelle est encore mal définie passaient entre les mailles du filet. Comme l’a brièvement mentionné l’agence Associated Press, les entreprises vont désormais pouvoir communiquer directement avec ce segment de consommateurs. 

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Aleteia vit grâce à vos dons

Permettez-nous de poursuivre notre mission de partage chrétien de l'information et de belles histoires en nous soutenant. 

Profitez de cette fin d'année pour bénéficier d'une déduction de 66% du montant de votre don sur l'impôt sur le revenu en 2024.

Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !