Le monde à l’envers ? Suite à l’action violente des Femen à Notre-Dame de Paris, trois vigiles de la cathédrale seront poursuivis pour violences.
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Quelle est la définition d'une violence ? Faut-il distinguer violence physique et violence symbolique, quand le but d'un groupuscule d'activistes est de susciter la violence en réaction à sa propre violence ? Il appartient aux juges de trancher, alors que l'on vient d'apprendre que trois agents du service d'ordre de Notre-Dame de Paris seront seront poursuivis devant le tribunal pour violences.
Ces trois vigiles avaient expulsé manu militari l'an dernier un groupe de Femen qui avaient fait irruption dans la cathédrale Notre-Dame. Le 12 février 2013, neuf militantes avaient fait irruption dans la cathédrale avant de frapper sur les cloches disposées provisoirement dans la nef, avec des morceaux de bois, en scandant des slogans. Suite à son expulsion des lieux, l'une des jeunes activistes avait été tirée par les cheveux et avait eu une dent brisée.
Le parquet a donc, une fois l'enquête achevée, décidé de faire citer trois vigiles devant le tribunal, et de les poursuivre pour des violences passibles d'une contravention de 750 euros pour l'un, de 1 500 euros pour les deux autres.
Accusées quant à elles de dégradations sur l'une des cloches, les jeunes femmes devaient être jugées le 13 septembre 2013 devant le tribunal correctionnel de Paris. Mais leur procès avait justement été renvoyé en attendant l'issue de l'enquête portant sur les conditions de leur expulsion de la cathédrale.