La Fédération internationale des médecins catholiques (FIAMC) dénonce l’instrumentalisation du dossier pédophilie pour attaquer la doctrine morale de l’Eglise.
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
07/02/2014
La Fédération internationale des associations de médecins catholiques (FIAMC), prend acte avec « stupeur » des déclarations de Madame Kirsten Sandberg, présidente du Comité des nations unies sur les droits de l’enfant (CRC), qui accuse le Saint-Siège d’avoir protégé les prêtres pédophiles et d’avoir permis la poursuite de leurs pratiques.
Il reviendra au Vatican d’étudier de près le document, mais d’ores et déjà, la FIAMC tient à critiquer par un communiqué de presse, certaines « affirmations gravissimes » faites par madame Sandberg, lors de la présentation du rapport du Comité, le 5 février. Ces deux phrases en particulier ont fait bondir les médecins :
1) « Les prises de position et déclarations sur l’homosexualité (de l’Eglise) ont contribué à la stigmatisation et à la violence contre des adolescents homosexuels, bisexuels et transsexuels, et contre des enfants élevés par des couples de même sexe » ;
2) « Nous voulons mentionner l’attitude du Saint-Siège qui refuse aux adolescents l’accès aux contraceptifs, à la santé sexuelle et reproductive, ainsi qu’à toutes les informations s’y rapportant ».
La FIAMC trouve d’abord paradoxal que le Comité des droits de l’enfant des nations unies ne défende pas les droits des enfants avant leur naissance, mais au contraire considère leur élimination comme un droit, le concept de « santé sexuelle et reproductive » de l’ONU impliquant l’avortement,
Par ailleurs, « ces déclarations de madame Sandberg touchent à des questions qui n’ont rien à voir avec la pédophilie », relève la Fédération qui pointe une mauvaise intention derrière ces accusations portées contre le Saint-Siège : se servir du dossier pédophilie « pour mettre sous accusation des points importants de la doctrine morale de l’Eglise ».
Cette réaction de la Fédération internationales des médecins catholiques appuie celle de Mgr Tomasi, l’Observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU, qui a réagi aux accusations de violation de la Convention sur les droits de l’enfant, en confirmant le ferme engagement de l’Eglise à la suivre à la lettre, tout en rejetant « les recommandations » du comité à « changer sa position » sur des questions comme l’avortement et la contraception ». Cela relève d’une ingérence inacceptable, a-t-il dénoncé. (cf. Aleteia 06/02/2014)
Avec la collaboration d'Elisabeth de Lavigne pour la traduction du communiqué de la FIAMC