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L’Année de la foi, ouverte par Benoît XVI le 11 octobre 2012, touche à sa fin : le pape François la clôturera le 24 novembre prochain par une messe solennelle en la Basilique Saint-Pierre.
Mais en Terre Sainte, cette clôture a eu lieu dimanche dernier, 17 novembre, en coïncidence avec la Journée internationale de la foi, organisée par l’Eglise Mère de Jérusalem. Toutes les Eglises catholiques de Terre Sainte – latine, melkite, maronite, syro-antiochienne, arménienne – ont proclamé ensemble leur foi catholique.
Cette journée a été marquée par une messe solennelle, au Mont du Précipice, à Nazareth. Elle a été célébrée par le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal, et les principaux évêques de la région, devant une foule de quelque 7.000 fidèles, selon un compte-rendu du patriarcat latin de Jérusalem (LPJ).
Beaucoup de fidèles venaient de plusieurs pays du monde, résidant en Terre Sainte ou simples pèlerins de passage. La présence d’un grand nombre de journalistes étrangers renforçait encore la dimension mondiale de l’événement.
« La fin de l’Année de la Foi n’est pas la fin de la foi », a déclaré Mgr Twal, au cours de son homélie.
Le Patriarche a repris les axes qu’il développe dans sa lettre pastorale, intitulée « Seigneur, augmente en nous la foi », publiée pour l’occasion. Il insiste en particulier sur l’importance de garder la foi, rappelant que «la foi n’est pas une simple adhésion intellectuelle à la vérité de Dieu, mais une adhésion libre, en toute confiance, comme celle d’un enfant à ses parents qui l’aiment et s’occupent de lui », et qu’il existe « une relation très importante entre la vie de foi et la recherche de la paix. ».
Soucieux que les chrétiens entretiennent « une présence croyante au Proche-Orient », Mgr Fouad Twal, a exhorté ces derniers à toujours être « des témoins de la paix, de la joie et de la miséricorde de Dieu », comme les y encourage d’ailleurs le pape François dans le message qui leur a envoyé pour l’occasion.
Dans ce message, le Pape remercie « tous les chrétiens de Terre Sainte pour leur fidèle intendance des sites sacrés et pour leur témoignage durable dans la proclamation de l’Evangile », et prie pour que cette célébration ne reste pas un simple témoignage de foi mais « nourriture » et « invitation » pour les autres à rencontrer Jésus-Christ.
La Liturgie était célébrée en plusieurs langues, pour exprimer le caractère universel de l’Eglise.