separateurCreated with Sketch.

Toussaint : « Tournons nos regards vers le Ciel »

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Mgr Jaume Pujol - SIC - publié le 28/10/13 - mis à jour le 25/10/21
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Pour nous préparer à fêter tous les saints et à prier pour nos défunts, mettons-nous dans la bonne perspective : celle de la vie éternelle.

Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.

Je donne en 3 clics

*don déductible de l'impôt sur le revenu

Nombreux sont les peintres qui ont représenté la plus haute espérance chrétienne: habiter un jour dans la gloire de Dieu pour toute l’éternité.

Je me souviens encore de l’impression produite en moi lorsque j’ai contemplé à Rome la « Gloire » du Bernin, à Saint-Pierre, et aussi, bien sûr, la fresque de Michel-Ange sur le plafond de la Chapelle Sixtine. De même, dans la Basilique del Pilar, à Saragosse (Espagne), en levant les yeux vers la fresque de Goya  « L’adoration du nom de Dieu », plus connue, elle aussi, comme « la Gloire ».
 
Penser à la vie éternelle, pour un chrétien, n’est pas un exercice de spiritisme, et ne consiste pas non plus à se bercer de l’illusion d’une consolation facile. C’est méditer  les paroles de Jésus-Christ sur ​​la vie future de chaque personne. C’est prendre en considération que, à côté de notre réalité visible et finie, il en existe une autre, invisible, mais qui n’en est pas moins certaine. Nous n'avons aucune expérience de ce moment, mais nous avons la parole de Dieu, Créateur et Rédempteur, qui ne peut pas faillir et est plus vraie que toutes nos certitudes, qui sans Lui ne seraient pas.

Dans les prochains jours, consécutivement, l’Eglise va consacrer deux célébrations à cette croyance en l’immortalité de l’âme : la fête de la Toussaint, et le Jour des morts. Cette dernière commémoration remonte à plus de mille ans.

A cette époque, l'abbaye bénédictine de Cluny jouissait d’un prestige considérable. Elle se trouvait à la tête de plus de 1100 monastères bénédictins établis principalement en Europe occidentale. Elle recevait tellement de demandes de suffrages (prières)  pour les défunts – une coutume de toujours dans l’Eglise- que l’abbaye décida d’instaurer un « Jour des morts »,  dans lequel messes et prières seraient offertes pour tous les défunts en même temps. C’est ainsi que le 2 novembre 998, fut instaurée la commémoration de tous les défunts, et cette pratique s’étendit ensuite à toute l’Eglise. Au XIIIe siècle, Rome inscrivit ce jour de commémoration sur le calendrier de l'Eglise universelle.
 
Ce jour-là, nous prions et offrons des suffrages pour les défunts de nos familles, à l’égard desquels nous avons des sentiments d’amour et de gratitude. Et nous élevons aussi nos prières, en nous unissant au sacrifice  du Christ qui se renouvelle dans chaque messe, pour tous les défunts, également pour ceux dont personne ne se souvient. Afin qu’ils soient au Ciel, jouissant de la présence de Dieu.

La veille, nous aurons célébré la fête de tous les Saints. Ce jour-là, nous élevons notre pensée vers ceux qui jouissent déjà de la gloire céleste. Certains, mais peu en définitive, sont honorés publiquement par l’Eglise comme bienheureux ou comme saints.
La grande majorité est constituée de saints anonymes, enfants, jeunes, adultes et personnes âgées, laïcs, prêtres et religieux qui ont vécu et sont morts dans la grâce de Dieu, fidèles à sa volonté et faisant de leur vie un service pour les autres.

La fête de la Toussaint est une bonne occasion pour nous demander si nous pensons fréquemment au Ciel, au sens le plus profond de la vie, à la grande espérance d’un bonheur qui n’aura pas de fin.


 

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Aleteia vit grâce à vos dons

Permettez-nous de poursuivre notre mission de partage chrétien de l'information et de belles histoires en nous soutenant. 

Profitez de cette fin d'année pour bénéficier d'une déduction de 66% du montant de votre don sur l'impôt sur le revenu en 2024.

Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !