Les députés renvoient en commission le rapport Estrela “sur la santé et les droits sexuels et génésiques” contraire aux droits fondamentaux.
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
Ce mardi 22 octobre, le Parlement européen s'est prononcé sur la question de la dignité humaine, en votant le renvoi en commission parlementaire de la proposition de "résolution sur la santé et les droits sexuels et génésiques" présentée par Edite Estrela, député européen du Portugal.
C'est une victoire « pour la vie, la liberté de conscience et les droits des parents », se félicite Grégor Puppinck, Directeur de l’ECLJ et Président de l’Initiative citoyenne européenne One of Us (Un de Nous). « Le rapport Estrela est à présent renvoyé en Commission, où il pourrait bien être « enterré » en raison de la fin prochaine de la législature. Il convient néanmoins de demeurer vigilant », affirme-t-il encore.
De son côté, la FAFCE (Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe) considère « le vote comme un pas, parmi beaucoup d'autres, dans la promotion de la dignité humaine ». La Fédération avait notamment révélé la présence, dans ce rapport Estrela, d'une promotion d'une éducation sexuelle comprenant, entre autres, la masturbation dite « de petite enfance », dès 0-4 ans. Une révélation qui a profondément choqué non seulement les familles mais également les députés européens qui ont voté pour le renvoi du texte proposé, dans un hémicycle très animé.
Nous publions ci-après le communiqué publié par la FAFCE à l'issue de ce vote :
« Les parents sont les premiers et principaux éducateurs de leurs enfants. Cela est également le cas lorsqu'il s'agit d'éducation affective et sexuelle. La proposition votée ce jour a permis de montrer combien ce principe est d'une importance fondamentale lorsqu'il s'agit de choisir le type d'éducation à donner aux enfants. Les recommandations de l'OMS promues par la résolution de Mme Estrela relèvent d'une vision de la sexualité qui est celle des lobbies, non pas celle des parents. Antoine Renard, Président de la Fédération européenne des Associations Familiales Catholiques en Europe (FAFCE) et de la Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques (CNAFC), s'en félicite:
« C'est un véritable combat d'idées ! Les familles demandent à l'Union européenne et ses États membres de respecter toutes les règles du droit communautaire: le principe de subsidiarité, la liberté de conscience, la reconnaissance des parents premiers et principaux éducateurs. Ceci en écoutant les citoyens et non pas les lobbies ».
La FAFCE considère le vote comme un pas, parmi beaucoup d'autres, dans la promotion de la dignité humaine. Mr Renard souligne que "Ce respect commence dès le début de chaque vie humaine. Le vote de ce jour concerne la dignité humaine à tous les stades de la vie, une question d'une actualité brûlante dans l'Union Européenne.
L'initiative citoyenne "Un de Nous", première pétition européenne en faveur du respect de l'embryon humain officiellement autorisée par la Commission européenne, a déjà recueilli près de 1.4 million de signatures. Un signe que la dignité humaine est tout sauf une question banale pour les citoyens de l'UE. Cour européenne de justice a, en effet, déclaré pour droit, à l'initiative de Greenpeace, que l'embryon humain représente un stade précis du développement du corps humain dès le moment de la fécondation et qu'il est à ce titre protégé par la Charte des droits fondamentaux. Cette jurisprudence communautaire (arrêt C-34/10 "Greenpeace c. Brüstle" ) faveur de la protection de l'embryon humain doit être mise en œuvre dans toutes les politiques concernées."
L'action en faveur de la dignité humaine dans l'UE continue. Chaque signature de soutien compte pour augmenter la pression politique sur les gouvernements et les institutions européennes. La collecte de signatures continue sans relâche jusqu'au 31 octobre prochain, date de l'échéance officielle de l'Initiative citoyenne "Un de Nous" ».