Appel du directeur de l’Oeuvre d’Orient à une aide concrète en faveur des populations minées par les conséquences catastrophiques de la guerre
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Appel publié sur le site œuvre-orient.fr
Alors que les violences perpétrées contre les coptes en Egypte mobilisent à juste titre les médias, n'oublions pas le drame des Chrétiens de Syrie.
Chers amis,
La Syrie brûle ! Son économie s’effondre ! 100 000 morts, 600 000 blessés. Un million de réfugiés à l’étranger. 4 millions de déplacés dans leur propre pays. « Il n’y a plus ni travail, ni nourriture ! Les conséquences de cette guerre sont catastrophiques », nous écrit Mgr Samir Nassar, l’archevêque maronite de Damas.
Dans ce contexte terrifiant, les chrétiens se sentent très seuls ! Ils ne peuvent s’appuyer que sur leurs communautés. Mais tous ces prêtres, ces religieux et ces religieuses au courage exemplaire manquent de moyens ! Débordés par l’ampleur de la catastrophe, ils nous appellent à l’aide !
« Les ¾ des familles ‘moyennes’ sont passées sous le seuil de la pauvreté et sont venues s’ajouter à celles que nous aidions déjà. Les prix ont été multipliés par dix. Depuis trois mois il n’y a plus de lait pour les bébés. On a besoin de tout. Pour 400 familles, il nous faut 10 000 € par mois » nous dit Mgr Benham Hindo, archevêque d’Hassaké.
« Dans certains quartiers de Homs, les gens vont bientôt s’entretuer pour de la nourriture » nous confiait récemment un prêtre. Se nourrir est devenu une véritable obsession pour les familles. Les paniers alimentaires qui leur sont distribués par les communautés religieuses sont leur seul secours. Mais pour combien de temps encore ? Faute de soutien, les Maristes bleus d’Alep, comme tant d’autres, risquent de devoir arrêter leur distribution. Que va-t-il advenir de ces familles sans notre aide ?
Les médicaments sont aussi rares. Heureusement, les dispensaires et les hôpitaux des religieuses fonctionnent encore. La responsable de l’hôpital St-Louis de Damas demande de l’aide pour « acheter le matériel de premiers soins des blessés »
Au Liban, en Jordanie et en Turquie, les chrétiens ne se sentent pas bienvenus dans les camps et préfèrent se réfugier dans les paroisses, les écoles, les monastères, les jardins… Les problèmes sont les mêmes qu’en Syrie : logement, nourriture, soins, déscolarisation des enfants…
Nos frères vivent l’apocalypse ! Notre devoir de chrétiens est de les aider. « Nous n’avons pas de mots pour vous remercier de votre solidarité et de vos prières », nous écrit Sr Marguerite Slim, directrice de l’hôpital St-Louis d’Alep.
Ajoutons à nos prières une aide concrète.
Chaque intention, chaque euro seront un miracle pour eux.
N’abandonnons pas les chrétiens de Syrie à leur sort. Donnons-leur un signe d’espérance !
Merci infiniment.
Mgr Pascal Gollnisch – Directeur général
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