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Moins d’une semaine après les inondations de mardi dernier 18 juin, les eaux du gave de Pau se retirent et les travaux de déblayements s’accélèrent grâce au concours de centaines de bénévoles venus prêter main forte aux secours déployés à Lourdes et aux environs : Une partie des sanctuaires a rouvert ses portes samedi après-midi : L'esplanade et la basilique du Rosaire ont ainsi pu de nouveau accueillir le public, comme les églises supérieures. D'autres lieux sont par contre beaucoup trop endommagés pour les rouvrir au public.
La Grotte a déjà été vidée de ses eaux , mais dans la basilique souterraine de Saint-Pie X, vidée des eaux mais où jonchent encore tant de gravats, et entre l’église Sainte-Bernadette et le torrent du gave de Pau, sorti de son lit, les dégâts sont considérables, estimés à plusieurs millions d’euro.
« Aujourd'hui que l'eau se retire, on découvre au fur et à mesure les dégâts », a déclaré le directeur de la communication des sanctuaires, Mathias Terrier. « En toute honnêteté, objectivement, on est obligés de se poser la question » sur le fait de savoir si les Sanctuaires « pourront rouvrir cette saison », a-t-il dit (info.fr)
A la Grotte de Lourdes, une messe pour les sinistrés a été célébrée dans la matinée par l’évêque de Tarbes et Lourdes, Mgr Nicolas Brouwet, qui a également récité l’angélus avec les fidèles, au milieu des allées et venues des camions déblayeurs.
Le pape François, dans un message à l'évêque, signé par le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d'Etat, « recommande les disparus à la miséricorde de Dieu » et « salue les efforts déjà consentis pour secourir les sinistrés et pour sauvegarder ce haut lieu du culte marial ».
En effet sur place, les manifestations de solidarité ne manquent pas : ce sont des dizaines d’hospitaliers et de salariés, mais aussi des personnes de bonne volonté de toute la région qui sont à pied d’œuvre pour tenter d’accélérer le travail des pompiers et de la sécurité civile, comme le rapporte Céline Hoyeau, l’envoyée spéciale du Journal La Croix dans sa chronique.
Le site, qui vit uniquement des offrandes des pèlerins, rappelle-t-elle, a lancé un appel à la générosité des fidèles.
« C’est très grave, l’ampleur des dégâts est bien plus grande que lors des inondations d’octobre dernier (…) Nous sommes vraiment très embarrassés de relancer, sept mois plus tard, un nouvel appel aux dons », confie Thierry Castillo, l’économe du diocèse, à Jean-Marie Guénois du Figaro, « mais c'est une nécessité absolue, car nous n'avons pas les moyens de faire face à un tel imprévu.» Lire ICI tout l’article …
Au-delà des sanctuaires, c’est toute la cité mariale et les vallées alentour qui ont été durement éprouvées. Une quarantaine d’hôtels – soit un quart du parc hôtelier – ne rouvriront pas de la saison.
Deux pèlerinages prévus, dont l'un devait rassembler 3.000 fidèles d'Arras (Pas-de-Calais), ont été annulés. Aucun autre rassemblement d'envergure n'était prévu dans les jours à venir. Seules des messes étaient encore maintenues dans une basilique de la partie supérieure du site.